« Espoirs, chimères, lointains mystères… Que nous apporte ce conte-ci ? » Le Prologue du Château de Barbe-Bleue invite à considérer l’œuvre comme une aventure énigmatique. Celle-ci est rythmée par l’ouverture des portes du château, ouvrant chacune sur des univers qui donnent à Bartók l’occasion d’écrire une musique dense et évocatrice. Le chef d’orchestre Alain Altinoglu et le metteur en scène Christophe Coppens, qui a fait ses débuts à la Monnaie avec une mise en scène de La Petite Renarde rusée, nous guideront dans cette déambulation. Ils feront suivre l’intime Château de Barbe-Bleue par Le Mandarin merveilleux, un sulfureux ballet de Bartók qui met en scène une prostituée. Celle-ci, dans le tumulte de la ville, tente de dévaliser l’un de ses clients, un invulnérable mandarin qui succombera quand même à l’étreinte de la femme. Ainsi, dans une atmosphère de violence et de mystère, deux duos se succèdent… à moins qu’il ne s’agisse des deux facettes d’un même couple ?
Distribution
Direction musicale | ALAIN ALTINOGLU |
Mise en scène & costumes | CHRISTOPHE COPPENS |
Décors | CHRISTOPHE COPPENS & I.S.M.ARCHITECTEN |
Éclairages | PETER VAN PRAET |
Chef des chœurs | MARTINO FAGGIANI |
Prologue | GÁBOR VASS |
A kékszakállú herceg | ANTE JERKUNICA |
Judit | NORA GUBISCH |
Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie |