L’histoire

Dans un village suisse au XIXe siècle, Amina et Elvino s’aiment et vont se marier. Mais on retrouve la jeune femme endormie dans le lit du comte Rodolfo de passage à l’auberge. Accusée d’adultère, elle défend son honneur avec force, mais Elvino, furieux, rompt les fiançailles…

Un dénouement heureux

Tiré d’un vaudeville d’Eugène Scribe, Bellini s’associe au plus grand librettiste de l’époque, Felice Romani, pour créer une œuvre profondément attachante où l’idylle pastorale et l’attendrissante innocence de l’héroïne, Amina, sont prétextes pour exploiter la veine mélodique intarissable du jeune compositeur.

L’œuvre est créée avec un énorme succès à Rome en 1831. Bellini dirige l’orchestre. La grande Giuditta Pasta et le célèbre Giovanni Rubini se partagent les premiers rôles. À l’inverse de la folie, le somnambulisme en vogue au début du XIXe siècle, permettait un dénouement heureux des « malheurs de la belle ». Le lyrisme de l’écriture, la transparence orchestrale et la conduite des voix font de La Sonnambula l’une des œuvres favorites du belcanto qui culmine dans le sublime air « Ah, non credea mirarti », où Amina chante sa douleur amoureuse. Ce sont ces quelques mots « Ah, je ne croyais pas te voir si tôt morte, ô fleur chérie » qui figurent sur la tombe de l’auteur de Norma dont la disparition précoce, à l’âge de 34 ans, a privé l’Histoire de l’Opéra d’autres grands chefs-d’œuvre.

Distribution

Chef d’orchestre : Speranza Scappucci
Metteur en scène : Jaco van Dormael

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Amina : Nino Machaidze
Elvino : René Barbera
Il Conte Rodolfo : Marko Mimica
Lisa : Shiri Hershkovitz
Teresa : Alexise Yerna
Alessio : Kamil Ben Hsain Lachiri

1321 mars 2020 Opéra de Liège