Dernier volet d’une « trilogie turque » après La Pietra del paragone (1812) et surtout L’Italiana in Algeri (1813), Il Turco in Italia (1814) a subi à sa création les attaques du public qui croyait y reconnaître un pastiche des œuvres précédentes. Il n’en est rien !

La nouvelle pièce est totalement originale même si le « Crescendo Rossini », la légèreté et la haute virtuosité sont, pour notre plus grande joie, toujours d’actualité. Le livret de Romani, bientôt librettiste de Bellini, est d’une formidable subtilité théâtrale et psychologique.

La partition offre à la belle et volage Fiorilla des moments d’une virtuosité sans pareille. Parmi les airs favoris, on retrouvera l’exceptionnelle cavatine libertine de Fiorilla, « Non si da follia maggiore » rendue célèbre par Maria Callas et l’éblouissante scène avec chœur « Squallida Vesta » qui confirme le surnom de Signor Crescendo affublé au compositeur !

À 22 ans, Rossini fait preuve d’une extraordinaire maturité et nous montre sa passion pour un certain Mozart dont certains passages de Così fan tutte, alors en vogue à Milan, sont plus qu’évoqués.

DIR. MUSICALE Giuseppe FINZI*
MISE EN SCÈNE Fabrice MURGIA*
DÉCORS Vincent LEMAIRE
COSTUMES Marie-Hélène BALAU*
LUMIÈRES Nicolas OLIVIER
VIDÉO Giacinto CAPONIO
CHEF DES CHOEURS Denis SEGOND
SELIM Guido LOCONSOLO*
FIORILLA Nino MACHAIDZE*
DON GERONIO Bruno DE SIMONE
DON NARCISO Diego GODOY*
PROSDOCIMO Pierre DOYEN
ZAIDA Angélique NOLDUS
ALBAZAR Alexander MAREV*
* Première fois à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège
ORCHESTRE ET CHOEURS
Opéra Royal de Wallonie-Liège

29 janvier06 février 2021 Opéra de Liège