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A propos

Richard Wagner
Die Walküre [La Walkyrie]

Les rôles, l’orchestre et autres informations techniques

Présentation

Titre original : Die Walküre – Der Ring des Niebelungen, Ein Bühnenfestspiel – Erster Tag
Titre francophone : La Walkyrie

Livret et musique : Richard Wagner

Dédicace : Louis II de Bavière

Référence catalographique Wagner-Werk-Verzeichnis : WWV 86B

Rédaction du livret : de novembre 1851 à juillet 1852.
Composition : de juin 1854 à mars 1856.

Sources littéraires principales du livret :
Nibelungenlied , Edda, Völsunga saga,

Création : le 26 juin 1870 au Königliches Hof- und National-Theater de Munich, sous la direction de Franz Wüllner, dans une mise en scène de Reinhard Hallwachs.

Les personnages

  • Siegmund : Ténor dramatique, fils de Wälse (Wotan sous une forme mortelle). Siegmund est un héros romantique, marqué par l’errance et la quête de justice. Il tombe amoureux de sa sœur jumelle, Sieglinde, et cherche à la libérer de son mariage forcé avec Hunding.
  • Sieglinde : Soprano dramatique, sœur jumelle et amante de Siegmund. Elle est mariée de force à Hunding et aspire à une vie meilleure. Sieglinde est une figure courageuse et psychologiquement forte, déterminée à protéger son enfant à venir.
  • Hunding : Basse, époux de Sieglinde. Il représente l’autorité patriarcale et la brutalité. Son rôle est celui de l’antagoniste humain, opposé à Siegmund.
  • Wotan : Baryton-basse, roi des dieux. Wotan est déchiré entre ses responsabilités divines et ses émotions humaines. Il joue un rôle central dans le destin des personnages.
  • Brünnhilde : Soprano dramatique, Walkyrie et fille préférée de Wotan. Elle défie son père pour protéger Siegmund, ce qui entraîne des conséquences tragiques pour elle-même.
  • Fricka : Mezzo-soprano, déesse du mariage et épouse de Wotan. Elle exige que Wotan respecte les lois divines, ce qui intensifie les conflits.
  • Les Walkyries : Gerhilde, soprano; Ortlinde, soprano; Waltraute, mezzo-soprano; Schwertleite, mezzo-soprano; Helmwige, soprano; Siegrune, contralto
    Grimgerde, mezzo-soprano; Roßweiße, mezzo-soprano.

Effectif orchestral :

Vents
piccolo,
3 flûtes (la 3e prenant le 2e piccolo),
4 hautbois,
cor anglais,
3 clarinettes,
clarinette basse,
3 bassons (le 3e prenant le contrebasson)

Cuivres
8 cors (les cors 5 à 8 prenant les Tuben),
3 trompettes,
trompette basse,
4 trombones (le 4e prenant le trombone contrebasse),
tuba contrebasse

Percussion
T
imbales,
Cymbales,
Triangle,
Caisse roulante,
Tam-tam,
Glockenspiel

Cordes
16 premiers violons,
16 seconds violons,
12 altos,
12 violoncelles,
8 contrebasses,
6 harpes.

Musique de scène : Stierhorn (cor de vache), machine à tonnerre.

Durée : environ 4h
(Acte I : environ 80 minutes ; Acte II : environ 95 minutes ; Acte III environ 75 minutes)

Livret en français : Wikisource
Partition sur IMSLP : Die Walküre

Synopsis

Richard Wagner
La Walkyrie [Die Walküre]

Synopsis

Wotan, qui commande aux dieux, a engendré les jumeaux Siegmund et Sieglinde avec une mortelle. En Siegmund, il espère créer un être libre qui pourra reconquérir l’anneau fabriqué avec l’or du Rhin, détenu par le dragon Fafner. Wotan pourra alors le rendre aux filles du Rhin et rompre ainsi la malédiction qu’Alberich a jetée sur l’anneau, malédiction qui risque de détruire les dieux et l’univers. Wotan est aussi le père de la guerrière Brünnhilde, dont la mère est Erda, la déesse de la Terre ; pour défendre les dieux, Brünnhilde et ses sœurs les Walkyries réunissent une armée de héros morts au combat.

Acte I
Pendant un orage, Siegmund, blessé, entre chez Hunding dont la maison est construite autour du tronc d’un grand frêne. Sieglinde, l’épouse malheureuse de Hunding, lui offre l’asile et un rafraîchissement. Quand Hunding rentre au logis, il accepte à contrecœur de donner l’hospitalité à l’inconnu. Celui-ci dit se nommer « Voué au malheur », et raconte comment, encore enfant, il a perdu sa famille : sa mère a été assassinée et sa sœur jumelle enlevée. C’est son père qui l’a élevé, mais il a mystérieusement disparu pendant son adolescence. L’inconnu raconte alors son infortune la plus récente : il a occis des hommes qui voulaient forcer leur sœur à une union sans amour, mais la jeune femme a été tuée par d’autres membres de son clan. Hunding comprend que les hommes assassinés font partie de sa horde et annonce à l’étranger que le lendemain, tous deux vont devoir se battre. Resté seul, l’inconnu se souvient que son père lui a promis qu’il trouverait une épée dans l’heure du besoin. Sieglinde revient après avoir administré un somnifère à Hunding. Elle désigne à l’étranger l’épée qu’un inconnu a plantée, le jour de son mariage, dans le tronc du frêne qui pousse au milieu de la maison de Hunding : personne n’a encore été capable de l’en retirer. Au fil de leur conversation, les deux jeunes gens se rendent compte que non seulement ils se sont épris l’un de l’autre, mais qu’ils sont frère et sœur, séparés depuis des années. Sieglinde appelle l’étranger par son véritable nom, Siegmund. Siegmund arrache l’épée Notung du tronc du frêne et, extasié, il proclame que Sieglinde est sa sœur et sa femme.

Acte II
Wotan ordonne à Brünnhilde de s’assurer que Siegmund remporte son combat contre Hunding, mais Fricka, l’épouse de Wotan, affirme que les jumeaux incestueux ont enfreint les lois de leur père, et elle réclame vengeance. Wotan lui promet qu’il s’abstiendra de protéger Siegmund. Resté seul avec Brünnhilde, il exprime son désespoir. Wotan raconte à sa fille comment Alberich a volé l’or du Rhin et quel rôle tragique il a lui-même joué dans ce qui a suivi. Tout ce qu’il souhaite désormais, c’est une conclusion à cette histoire, et il dit à Brünnhilde qu’il faut que Siegmund meure.
Les jumeaux ont fui Hunding. Rongée par le remords, Sieglinde supplie Siegmund de l’abandonner, mais il s’y refuse. Épuisée, Sieglinde s’endort. Brünnhilde apparaît et annonce à Siegmund qu’il va bientôt mourir et rejoindre les héros au Walhalla. Quand Siegmund apprend que Sieglinde ne pourra pas le suivre, il refuse cette vie après la mort. Très émue par l’amour de Siegmund pour sa sœur, Brünnhilde fait le serment de leur venir en aide. Hunding survient, et Brünnhilde essaie
de soustraire Siegmund à sa colère, mais Wotan surgit et brise l’épée de Siegmund. Hunding tue Siegmund et Brünnhilde s’enfuit avec Sieglinde. Wotan foudroie Hunding puis part à la poursuite de Brünnhilde.

Acte III
Brünnhilde implore ses sœurs les Walkyries de les défendre de Wotan, Sieglinde et elle. Sieglinde aspire à mourir, mais Brünnhilde lui dit qu’elle est enceinte de Siegmund, et que leur enfant sera le plus noble des héros. Elle l’enjoint de s’échapper dans la forêt, et Sieglinde part en bénissant Brünnhilde. Wotan survient et condamne la désobéissance de Brünnhilde. Il lui annonce qu’il l’exile du Walhalla et qu’elle sera plongée dans le sommeil jusqu’à ce qu’un mortel la découvre et
fasse d’elle sa femme. Les Walkyries s’enfuient, épouvantées. Restée seule avec Wotan, Brünnhilde lui explique que si elle lui a désobéi, c’est à cause de l’irrésistible compassion qu’elle éprouvait pour Siegmund et Sieglinde, et parce qu’elle savait qu’au fond, Wotan souhaitait secourir son fils. Elle accepte sa punition, mais supplie Wotan de l’environner d’un cercle de feu afin que seul le plus noble des héros puisse la prendre pour femme. Bouleversé, Wotan y consent. Il fait de tendres adieux à sa fille, l’embrasse et ordonne à Loge, le dieu du feu, de l’environner de flammes.

L’œuvre

Richard Wagner
Die Walküre [La Walkyrie]

Regard sur l’oeuvre

La Walkyrie se déroule dans une époque mythique où les dieux, les géants, les nains et les humains se battent pour le pouvoir. Alors que la première partie du cycle de l’Anneau, Das Rheingold, se déroule dans les profondeurs du fleuve, dans la forge d’Alberich et sur les hauteurs du Walhalla, La Walkyrie se déroule à la surface de la Terre, à un niveau intermédiaire qui correspond à l’apparition de l’espèce humaine. Dans son œuvre, Wagner emploie des êtres humains pour établir une opposition saisissante avec les divinités et les Walkyries, mettant en évidence les antagonismes entre le monde divin et le domaine terrestre. De plus, il s’écarte des intrigues dominées par des conflits externes pour se concentrer sur une dramaturgie axée sur les souvenirs, les pensées et les instincts internes des personnages. Cette approche confère à son œuvre une richesse psychologique inégalée. Cela sert principalement à rendre l’opéra plus abordable et émouvant, en ancrant les mythes dans des expériences humaines familières. Les personnages de Siegmund et Sieglinde représentent des sentiments intenses et des conflits moraux qui parlent au cœur du spectateur. Leur relation amoureuse illicite et leur combat contre les forces divines mettent en évidence la vulnérabilité et la puissance de l’être humain face à des puissances supérieures.

D’un autre côté, le temps du mythe cède la place à un récit plus linéaire, bien que la récurrence des thèmes continue d’entrelacer passé, présent et futur. En combinant le passé mythique au présent, Wagner compose une œuvre qui engage un dialogue avec son époque, tout en proposant une vision utopique de l’avenir. La tension entre le mythe et la réalité contemporaine constitue le fondement même de sa dramaturgie.

Bien que le livret ne précise pas de lieu spécifique, la mythologie teutonique sur laquelle Wagner a fondé son histoire et l’importance du Rhin dans l’épopée laissent croire qu’elle se déroule dans un cadre germanique.

Contre les normes sociales et divines

L’opéra tourne autour de l’histoire d’amour entre Siegmund et Sieglinde, qui sont frère et sœur, mais ont été séparés pendant une longue période. Lorsqu’ils se rencontrent par hasard, leur attirance mutuelle se transforme en un amour profond et intense. L’amour interdit qu’ils vivent constitue à la fois un bonheur et une tragédie, puisqu’il va à l’encontre des normes sociales et divines. Leur inceste n’est pas condamné, car la passion absolue l’emporte sur les règles sociales. Dans « La Walkyrie », Richard Wagner brosse le portrait des divinités, y compris Wotan, en mettant en évidence leurs vulnérabilités et leurs tourments, ce qui permet aux spectateurs de s’identifier et de comprendre ces personnages mythiques. L’inceste entre Siegmund et Sieglinde peut être perçu à travers ce prisme : il n’est pas évalué sur le plan moral, mais plutôt présenté comme une manifestation de leur humanité et de leur combat contre des forces supérieures.

Cette méthode correspond à la philosophie de Ludwig Feuerbach, que Wagner pendant qu’il écrit la tétralogie : le penseur divinise l’amour et vilipende les règles qui contraignent la nature, tout en élevant les passions humaines au rang de forces vitales. Il est significatif que La Walkyrie comporte quelques scènes passionnées, tandis que L’Or du Rhin n’en a pas. Dans « Winterstürme wichen dem Wonnemond » (I, 3), véritable lied avec orchestre, la voix de Siegmund franchit les frontières de l’arioso pour s’épanouir dans un lyrisme à la séduction immédiate.

Du Walhalla à l’errance

Lorsque Wagner entame la Tétralogie, il se focalise initialement sur le personnage de Siegfried, puis déplace progressivement l’axe vers Wotan. Dans La Walkyrie, Wotan est un être profondément complexe, prisonnier de ses propres contradictions. En tant que souverain des dieux, il aspire à préserver sa domination et à défendre l’ordre cosmique, mais il est également soumis aux règles qu’il a lui-même édictées. Dans sa quête de libération par rapport aux liens du destin, Wotan tente de transgresser les règles en créant des héros mortels, tels que Siegmund, afin d’accomplir ce qu’il ne peut réaliser lui-même. Cependant, il échoue dans sa tentative, car il est lié par les serments qu’il a juré de respecter. Ce conflit intérieur constitue le nœud central de sa tragédie personnelle. Wotan chérit profondément ses enfants terrestres, y compris Siegmund, mais il sera forcé de renoncer à cet attachement pour se conformer aux lois célestes. Sa fille chérie, Brünnhilde, symbolise sa propre lutte intérieure. Lorsqu’elle ose défier ses ordres pour protéger Siegmund, elle agit en accord avec les véritables désirs de Wotan, mais cela oblige ce dernier à la punir, ce qui renforce son tragique isolement. Dans la deuxième scène de l’acte II, il devient évident que le souverain, prisonnier de son propre pouvoir, ne peut résoudre ses contradictions que par l’anéantissement. Il s’exclame : « Que disparaissent la gloire royale, l’infamie du faste divin ! Que s’écroule ce que j’ai bâti ! Mon œuvre, j’y renonce ; je ne veux plus qu’une chose, la fin, la fin ! »

Cette orientation découle de la lecture en 1854 de Le Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer. Wagner y découvre la négation du vouloir-vivre, force vitale qui brise l’unité de l’homme avec le monde et le conduit à souffrir : pour cesser de souffrir, il faut cesser de vouloir.

Création d’un style

Les partitions de La Walkyrie et celles de L’Or du Rhin présentent des différences notables. Elles reflètent les changements de style et narration de Wagner dans son cycle de l’Anneau du Nibelung. L’Or du Rhin, qui devait servir de prologue, est plus fluide et descriptif, se concentrant sur les éléments naturels tels que le fleuve Rhin et ses eaux profondes. Contrairement à cela, La Walkyrie se distingue par son caractère dramatique et émotionnel, avec des scènes dynamiques et des échanges musicaux passionnés entre les protagonistes. La Walkyrie se distingue par une orchestration plus complexe et diversifiée, marquée par des passages d’une intensité remarquable, tels que la fameuse Chevauchée des Walkyries. L’Or du Rhin, quant à lui, est plus subtil dans son orchestration, mettant en avant des sonorités énigmatiques et magiques.

C’est dans le premier acte de La Walkyrie que Wagner a mis en place les éléments qui permettent d’identifier son style unique et sa vision artistique. Wagner applique des principes formels inspirés des scènes d’opéra du XIXe siècle pour structurer ses actes entiers comme des grandes scènes (scena), qui alternent des sections ouvertes (récitatifs) et fermées (arias), tout en maintenant une progression dramatique fluide. Wagner cherche à rapprocher l’opéra du drame parlé en mettant l’accent sur le dialogue (récitatif) plutôt que sur les arias. Cette approche crée une expérience musicale immersive où chaque scène se déploie comme une progression naturelle vers l’acte suivant.

Les leitmotive, utilisés avec une finesse remarquable, relient les différents niveaux temporels de l’œuvre tout en donnant une cohérence aux émotions et aux thèmes explorés.

Wagner s’inspire également des principes symphoniques développés par Beethoven pour structurer ses actes comme des entités autonomes et intégrées. Chaque acte fonctionne ainsi comme un mouvement symphonique à part entière, tout en contribuant à l’unité globale de l’œuvre. Avec Die Walküre, Wagner atteint une synthèse artistique aboutie, combinant innovation musicale, profondeur narrative et intensité dramatique pour créer une expérience opératique révolutionnaire.

Bibliographie Francophone

Richard Wagner
La Walkyrie

Bibliographie en français

Première approche

  • L’Anneau du Nibelung, Wagner. 1, La Walkyrie. L’Avant-scène opéra n°8, 1977.
  • La Walkyrie : première journée du festival scénique « L’anneau du Nibelung » / poème et musique de Richard Wagner ; nlle trad. française de Françoise Ferlan ; commentaire littéraire et musical d’André Boucourechliev. Nlle éd. augm. et mise à jour, L’Avant-scène, Opéra n°8, Ed. Premières loges, 1993.
  • La Walkyrie, Wagner : L’anneau du Nibelung, première journée. L’Avant-scène, Opéra n°228, Ed. Premières loges, 2005.
  • Drüner, V. (Der) Ring des Nibelungen. Première journée. Die Walküre. In : Honegger, Marc ; Prévost, Paul (dir.). Dictionnaire de la musique vocale lyrique, religieuse et profane. Larousse, 1998. P. 587-591.
  • Duault, Alain. Dictionnaire amoureux de l’opéra. Plon, 2012. Le Ring, p. 841-845.
  • Honegger, Marc (ed.) ; Prévost, Paul (ed.). Dictionnaire des œuvres de l’art vocal. Bordas, 1992. (Des) ring des Nibelungen. Vol. P-Z, p. 1771-1788.
  • Kaminski, Piotr. Mille et un opéras. Fayard, 2003. La Walkyrie p. 1686-1691.
  • K. Die Walküre. In : Kobbé, Gustave. Tout l’opéra. Laffont, 2002. P. 984-985.
  • Laffont, Robert ; Bompiani, Valentino. Le nouveau dictionnaire des oeuvres de tous les temps et de tous les pays. Nouvelle édition actualisée, réimprimée. Laffont, 1994. Walkyrie (La), vol. 6, p. 7641-7642
  • Merlin, Christian. Richard Wagner. Mode d’emploi. L’Avant-scène opéra, Premières loges, 2002. Le Ring, p. 106-109
  • Merlin, Christian. Richard Wagner. Mode d’emploi. L’Avant-scène opéra, Premières loges, 2002. La Walkyrie, p. 112-115
  • Mezzanotte, Riccardo. La Walkyrie In Dictionnaire chronologique de l’opéra de 1597 à nos jours / traduit de l’italien par Sophie Gherardi. Le livre de poche, 1994. p. 306-308.
  • Osler, Louis et Vermeil, Jean. Le Charme opéra. Guide de nos opéras favoris. Jean-Michel Place, 2005. Der Ring des Nibelungen, p. 626-627.
  • Osler, Louis et Vermeil, Jean. Le Charme opéra. Guide de nos opéras favoris. Jean-Michel Place, 2005. Die Walküre, p. 631-633.
  • Pazdro, Michel. Guide des opéras de Wagner. Livrets – Analyses – Discographies. Les Indispensables de la musique. Fayard, 1988. L’Anneau du Nibelung p. 467-805.
  • Picard, Thimothée. La Walkyrie (R. Wagner). Encyclopédie Universalis [Clé USB], 2025.
  • Remy, Pierre-Jean. Dictionnaire amoureux de l’opéra. Plon, 2004. La Walkyrie, p. 1037-1040.
  • Rosenthal, Harold ; Warrack, John. Dictionnaire de l’opéra. Fayard, 1974. Ring des Nibelungen, Der, p. 317-318.
  • Tranchefort, François-René. L’Opéra. 2. De Tristan à nos jours. Coll. Point Musique, Le Seuil, 1978. La Walkyrie, p. 50-53.
  • Vignal, Marc. Larousse de la musique. Librairie Larousse, 1982. Anneau du Nibelung. Vol. 1, p. 50-51.
  • Wagner, Richard. Die Walküre, traduction française avec indication des leitmotivs par Jean d’Arièges. Aubier-Flammarion, 1970.
  • Weber, Edith (éd.) ; Gut, Serge (éd.) ; Jambon, Louis (éd.). Encyclopédie de la musique. Librairie générale française, 2007. Die Walküre, p. 1114-1115.

 

Pour en savoir plus

  • Boulez, Pierre, Chéreau, Patrice, Peduzzi Richard & Schmidt, Jacques. Histoire d’un « ring » : Der Ring des Nibelungen (L’Anneau du Nibelung) de Richard Wagner, Bayreuth 1976-1980, Laffont, Paris, 1981.
  • Doisy, Marcel. L’oeuvre de Wagner : du Vaisseau fantôme à Parsifal. La Boétie, 1945. 112 p.
  • Ferchault, Guy. ‘Richard Wagner et le drame wagnérien’. In : Dufourcq, Norbert (éd.). La musique des origines à nos jours. Larousse, 1946. P. 309-320
  • François-Sappey, Brigitte. La musique dans l’Allemagne romantique. Fayard, 2009. Chapitre XIV, Wagner, de l’opéra romantique au drame musical, p. 827-898.
  • Grazioli, I. L’anneau du Nibelung : travail de Wagner sur le mythe germanique et médiéval. In : Les Cahiers wagnériens : revue des associations wagnériennes. Automne 2001, n° 21.
  • Gregor-Dellin M. Richard Wagner, trad. de l’all., Fayard, Paris, 1991
  • Lavignac A. Le Voyage artistique à Bayreuth, Delagrave, Paris, 1896
  • Looten, Christophe. Dans la tête de Richard Wagner. Archeologie d’un génie Fayard, Paris, 2011.
  • Looten, Christophe. Bons baisers de Bayreuth. Richard Wagner par ses lettres. Fayard, Paris 2013.
  • Lussato, Bruno ; Niggli Marina. Voyage au cœur du Ring. Fayard, 2005. L’anneau du Nibelung, Poème commenté, vol. 1.
  • Lussato, Bruno ; Niggli Marina. Voyage au cœur du Ring. Fayard, 2005. L’anneau du Nibelung, Encyclopédie, vol. 2.
  • Picard, Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010
  • Sadoul, Numa ; Wagner, Richard ; Renonce France. L’anneau du Nibelung. Dargaud, 1990. L’Or du Rhin. Tome 1.
  • Schneider Marcel. Wagner, coll. Solfèges, Seuil, Paris, 1995
  • Servant, Pierre et Zink, George, Nibelungen IN Encyclopédie Universalis [Clé USB], 2025.
  • Shaw, Bernard. Le parfait Wagnérien. F. Aubier, 1933. 191 p.
  • Wagner Cosima, Journal (1869-1883), 4 t., trad. M. F. Demet, Gallimard, 1976-1979.