© S. Van Rompay - Répétition de Tristan und Isolde - La Monnaie 2019

A propos

Un dossier préparé par Benoit van Langenhove.

 

Richard WAGNER

Tristan und Isolde [Tristan et Isolde] :
Distribution, orchestration et autres données techniques

Présentation

Titre original : Tristan und Isolde, Handlung in 3 Aufzügen
Titre francophone : Tristan et Isolde, action musicale en trois actes

Livret et musique de Richard Wagner

Référence catalographique Wagner-Werk-Verzeichnis : WWV 90

Rédaction du livret : ébauche en prose (perdue) 1854 – poème achevé 1857.
Composition de la musique : première esquisse conservée 1856 – achèvement de la partition 1859.

Source littéraire principale du livret :
Gottfried de Strasbourg

Création : Munich : Königliches Hof- und Nationaltheater le 10 avril 1865 sous la direction de Hans von Bülow –
Création en français : Bruxelles : Théâtre Royal de La Monnaie, traduction de Victor Wilder, le 21 mars 1894.

Distribution

Tristan (ténor)
König Marke / Roi Marke (basse)
Isolde (soprano)
Kurwenal (baryton)
Melot (ténor)
Brangäne (mezzo-sopran)
Ein Hirte / un pâtre (ténor)
Ein Steuermann : Un pilote (baryton)
Stimme eines jungen Seemanns / Voix d’un jeune marin (ténor)
Schiffsvolk, Ritter und Knappen. Isoldes Frauen / Matelots, chevaliers et écuyers, femmes d’Isolde (chœurs)

L’orchestre

Vents
3 flûtes (3e flute aussi piccolo),
2 hautbois,
1 cor anglais,
2 clarinettes,
1 clarinette basse,
3 bassons.

Cuivres
4 cors,
3 trompettes,
3 trombones,
1 tuba.

Percussion
Timbales,
triangle,
cymbales,

Cordes
Harpe,
violons,
altos,
violoncelles,
contrebasses.

Musique de scène
3 trompettes,
3 trombones,
6 cors,
1 cor anglais.

Durée moyenne :
Dresde : 3 h 50.
(Acte I : 1h20 – acte II : 1h15 – acte III : 1h15

Livret : Tristan und Isolde (en allemand)
Partition sur IMSLP : Tristan und Isolde, WWV 90

Synopsis

Richard WAGNER

Tristan und Isolde [Tristan et Isolde] :
Résumé de l’intrigue

Faits antérieurs

Afin d’empêcher les tentatives d’affranchissement de la Cornouailles à la suzeraineté d’Irlande, le roi a envoyé une expédition militaire commandée par Morold. Celui-ci était promis à Isolde, qui, connaissant les arts de la magie, avait empoisonné sa lame avant son départ en expédition. Il fut cependant tué en duel par Tristan, neveu du roi de Cornouailles. Tristan, blessé et empoisonné, avait envoyé la tête de sa victime à Isolde en guise de tribut. Cette dernière était la seule disposant de l’antidote du poison. Afin d’être soigné, Tristan débarqua en tant que naufragé sous le nom de Tantris sur les rivages d’Irlande et fut recueilli par Isolde. Celle-ci découvrit un morceau de la lame de Morold dans sa plaie et connaissait ainsi la véritable identité du blessé. Alors qu’elle s’apprêtait à venger son amant en assassinant Tristan inconscient, celui-ci se réveilla. Son regard provoqua la pitié d’Isolde, qui lâcha son glaive, le soigna et le laissa repartir. La paix entre la Cornouailles et l’Irlande devait être ainsi marquée, quelques années plus tard, par le mariage d’Isolde et du vieux roi Marke. Tristan fut envoyé en ambassade pour chercher Isolde. Ils promirent d’oublier les événements passés en Irlande. Pourtant, Isolde n’était pas disposée à ce mariage arrangé : en plus d’être éprise de Tristan, elle ne pouvait pas concevoir le fait d’apporter en dot son pays à la Cornouailles, qui était autrefois vassal d’Irlande.

ACTE I :

Sur le pont d’un bateau conduit par Tristan entre l’Irlande et la Cornouaille.
Isolde est accablée de désespoir : elle souhaite que le navire coule plutôt que de l’emmener vers sa destination détestée. Sa compagne, Brangäne, essaie en vain de la calmer. Isolde éclate de colère sur Tristan qui l’évite. Elle envoie Brangäne convoquer Tristan. Celui-ci répond par des réponses courtoises mais évasives. Son compagnon, Kurwenal, cependant, dit à Brangäne que Tristan n’est pas un vassal pour répondre à l’appel d’Isolde et entonne un chant insolent sur le fiancé d’Isolde, Morold, que Tristan a tué au combat. Revenue bredouille près de sa maitresse, Brangäne apprend les raisons de sa fureur : la mort de son fiancé Morold, les soins prodigués à Tristan et son mariage avec un ancien vassal.  Brangäne essaie de lui dire que ce n’est pas un déshonneur d’épouser un roi et que Tristan fait simplement son devoir. Isolde répond que cela montre son manque d’amour pour elle. Brangäne rappelle à Isolde que sa mère l’a chargée de philtres magiques. Isolde, désemparée de devoir vivre en promiscuité avec l’homme aimé et d’être en même temps l’épouse du roi, décide de mourir avec Tristan en lui demandant de boire comme elle le philtre de mort. Mais Brangäne a échangé les potions et c’est le philtre d’amour qu’ils boivent. Pensant être devant la mort, Tristan et Isolde, libérés, s’avouent leur amour. Kurwenal er Brangäne ont juste le temps de les séparer avant l’accostage à Cornwall.

Acte II

Dans un jardin près du château de Marke

Les cors annoncent le départ du roi et de sa suite pour une partie de chasse. Impatiente, Isolde attend son rendez-vous avec Tristan. Brangäne la met en garde contre Melot, un chevalier jaloux. Isolde répond que Melot est l’ami de Tristan et demande à Brangäne d’éteindre le flambeau, signal convenu avec Tristan pour qu’il vienne. Les amants se rejoignent fougueusement. Ils saluent l’obscurité, qui bannit la lumière de la réalité quotidienne et les fausses apparences. Se sentant en sécurité dans la vérité de la nuit, ils s’abandonnent aux passions de l’amour. La voix lointaine de Brangäne avertit que la nuit va bientôt s’estomper et que le danger sera révélé, mais les amoureux ne l’entendent pas tout à leur extase. Kurwenal entre : le roi et ses partisans sont revenus, menés par Melot, qui dénonce les amants. Emu, Marke demande comment un chevalier qu’il aimait tant pouvait le déshonorer. Tristan dit qu’il ne peut pas répondre, puis se tourne vers Isolde et demande si elle le suivra dans le royaume de la mort. Elle accepte et Tristan se jette sur l’épée de Melot.

Acte III

A Karéolm, dans le château de Tristan.
Tristan, blessé, a été ramené à son château par Kurwenal. Celui-ci demande à ce que l’on cherche Isolde pour soigner son amant. À un berger qui s’enquiert de son maître, Kurwenal demande de changer sa mélodie triste dès qu’il voit un navire approcher. Tristan, en plein délire, se remémore son enfance et la mort de ses parents. Il s’accroche à la vie seulement pour qu’il puisse trouver Isolde et l’emmener avec lui. Il voit le navire d’Isolde approcher, mais la mer est vide. L’air du berger se change  en fanfare joyeuse, le bateau accoste. Tristan se réveille dans une agitation croissante. Pour une fois il bénit le jour, parce que cela illumine le chemin d’Isolde. Imprudemment, il arrache ses bandages, laissant ses plaies saigner pour qu’elle puisse les guérir – « pour toujours ». Sitôt qu’Isolde se précipite, il tombe mourant dans ses bras. Un autre navire arrive avec le roi Marcke et Melot. , que Kurwenal suppose apporter à Marke et à Melot, Kurwenal se jette sur Melot : ils meurent tous deux au combat. Marke est venu en vain pardonner et unir les amants. Isolde, inconscient, a une vision de Tristan faisant signe depuis le monde au-delà. Elle sombre, transfigurée dans la mort, sur le corps de Tristan.

 

Sources utilisées :
Opéra national du Rhin. Dossier pédagogique Tristan. OnR, 2015.
Gyndebourne. Programme 20

L’œuvre

Richard WAGNER

Tristan und Isolde [Tristan et Isolde] :
Analyse de l’opéra en quelques points clés.

  • Tristan und Isolde est une recréation romantique d’une légende celtique. Avec une liberté souveraine, Wagner transforme la légende médiévale en drame psychologique d’un héros du XIXe siècle.
  • En fait, Tristan est une nouvelle variation du « drame de l’artiste génial », un thème tenace chez Wagner et chez pas mal d’artistes de la fin du XIXe siècle. Dans son opéra, Wagner se concentre sur le portrait de l’artiste en conflit entre sa raison et les éléments affectifs et intuitifs de son âme.
  • Tristan und Isolde est à la confluence de trois éléments importants de la vie de Wagner
    • À l’automne 1854, il fait la découverte du livre du philosophe allemand Arthur Schopenhauer : Die Welt als Wille und Vorstellung [Le Monde comme volonté et comme représentation] et de sa notion, quasi bouddhiste, que la renonciation au monde offre la seule voie de salut contre la souffrance. Cette lecture aura une profonde influence sur le compositeur. Mais, comme le relève Ulrich Drüner, « les problèmes de Tristan datent de bien avant 1854 : Tannhäuser et Lohengrin en sont déjà les pressentiments. Schopenhauer a seulement confirmé ce que Wagner portait en germe »
    • Le véhicule pour la représentation de cette philosophie sera la version médiévale de Tristan écrite par Gottfried de Strasbourg. Son originalité, par rapport aux autres versions contemporaines du drame de Tristan, est l’expression la plus claire du lien entre l’amour et la mort.
    • L’impulsion émotionnelle viendra de son aventure sentimentale avec Mathilde Wesendonck, l’épouse d’un de ses mécènes. Inspirée par sa beauté et, de manière plus cruciale, par son enthousiasme pour lui et sa musique.Au moment au l’emprise amoureuse s’intensifie, Wagner exorcise cet amour passion. Il écrit à Liszt «Comme je n’ai, dans mon existence, jamais connu le vrai bonheur de l’amour, je veux encore élever au plus beau de tous les rêves un monument où, depuis le commencement jusqu’à la fin, cet amour s’accomplira cette fois vraiment jusqu’à saturation
  • « L’accusation que lance Wagner, c’est que la seule voie permise à l’amour soit la nuit, non pas la nuit noire qui tombe sur les amants pour favoriser leur dissimulation, mais une nuit où fuir enfin le jour et tout le lot quotidien de devoirs, ordres, obligations, dispositions légales, mesures et exigences qu’il fait peser sur l’homme » (Achim Feyer).
  • Tristan est la première manifestation publique des théories de Wagner. L’Or du Rhin et La Walkyrie, déjà composés, n’ont pas encore connu les feux de la rampe. Dans son essai Opéra et drame (1851) il décrit l’appauvrissement de la forme opéra et apporte des idées à suivre pour renouveler l’art lyrique et l’orienter vers un nouveau genre de drame où la place et le rôle de l’orchestre sont réévalués. « L’orchestre, écrit Wagner, possède indéniablement une faculté de langage […] en tant que faculté d’affirmation de l’inexprimable »écrit Wagner. Tristan en est l’illustration.
  • L’analyse de Tristan und Isolde se heurte à de nombreux problèmes. Dans l’Anneau du Nibelung, la dramaturgie conduit l’analyse musicale. Dans Tristan, rien de pareil : il y a certes une action, mais essentiellement intérieure, souterraine, confuse. Le schéma traditionnel de l’opéra se bâtit sur l’opposition ami-ennemi, à laquelle se conforme la partition. Le transfert de l’action dans le subconscient des personnages rend difficile l’emploi des conventions.
  • Le style musical, avec son chromatisme poussé, provoque bien des commentaires dès la création. Un exemple, le Prélude : il débute par une ligne chromatique descendante, souvent associée à la souffrance de Tristan, puis une phrase ascendante évoque un sentiment de désir ardent. Entre les deux, un accord, devenu légendaire, constitue, par son ambiguïté tonale, une source d’inspiration pour les compositeurs qui vinrent après Wagner. Aux yeux de ces derniers, cet accord justifie la désagrégation du langage musical classique.
    Plusieurs leitmotive sont constitués de fragments de la gamme chromatique. Le motif du désir ardent est une suite de quatre notes chromatiques ascendantes, celui de la colère (montée et descente chromatique combinées par interpolation) ou celui de Tristan guéri par Isolde une suite descendante de six notes.
  • Dans Tristan, Wagner utilise le langage chromatique pour signifier le monde de l’intuitif, de l’irréel, et le langage diatonique pour le monde du réel, du rationnel. Par ce jeu de relations, Wagner crée un monde sonore où le spectateur a véritablement l’impression de « voir », à travers ce qu’il entend, l’état d’âme de chaque personnage.
  • « Chez Wagner, il y a une suprématie qualitative sinon quantitative de la dissonance. Elle a plus de force, plus de substance que l’accord consonant, et voilà qui renvoie inéluctablement à la musique nouvelle. » Le système tonal nous a habitué à la séquence dissonance-résolution dans un espace restreint, la dissonance doit être préparée et résolue rapidement. Dans Tristan, elle surgit souvent brusquement et est résolue bien plus tard ou même pas résolue du tout. Sous la plume des commentateurs on trouve l’expression « émancipation de la dissonance ».
  • Dans la musique tonale classique, les successions d’accords obéissent à des schémas simples et reconnus (accords IV-V-I par exemple). Dans Tristan, les accords (ainsi que les tonalités) se succèdent presque sans plan tonal. Comme le remarque Makis Solomos, « Wagner obtient l’afonctionnalité de ses accords par le chromatisme dont il a déjà été question, par les enharmonies, par des parcours tonals chaotiques et surprenants, par des séquences d’une forte indécision tonale. Ainsi, la troisième partie du long récit d’Isolde (troisième scène de l’acte I: « Oh yeux aveugles! ») est marquée par une hésitation tonale permanente, accentuée par un chromatisme rampant. » Nous ne sommes qu’à quelques pas de Debussy et de ses enchaînements d’accords par associations d’idées.
  • Pour citer une dernière fois Adorno: « Si Wagner a aboli les formes données, les caractères connus de l’opéra: air, récitatif, ensemble, cela ne veut pas dire que sa musique n’a pas de forme, qu’elle est informe comme on disait au XIXème siècle. […] Ce qui est vrai, c’est que la musique wagnérienne n’a pas de terre ferme sous ses pieds, d’où ce sentiment étrange de planer: la forme comme authentique devenir, non comme objet, voilà qui est un de ses éléments constitutifs les plus féconds ». C’est à nouveau Makis Solomos qui relève la construction organique de Tristan : « comme l’a montré, dès les années 1920, Alfred Lorenz […], Tristan obéit très souvent à la forme dite « bar » (AAB) ou au principe de la forme en « arche » (ABA). Mais il s’agit là de moules d’une extrême généralité et simplicité. En outre, ces schémas peuvent se reproduire à plusieurs échelles: aussi bien dans l’emboîtement de quelques mesures (niveau de la construction motivique) que dans celui de toute une scène (macroforme). Ainsi, le prélude du troisième acte obéit globalement à la forme bar; or, il se sous-divise en six sections analysables elle-mêmes selon le même schéma. C’est cette construction quasi « fractale », aux schémas d’une infinie généralité, qui accorde l’apparence d’informel: l’auditeur se noie dans le même, le même du même, etc. »

Benoit van Langenhove

 

Sources

  • Adorno, Theodor WL’actualité de Wagner. In  Musique en Jeu n°22, Paris, Seuil, 1976, p.85.
  • Drüner, Ulrich. Tristan und Isolde. In Honegger, Marc et Prevost, Paul. Dictionnaire des œuvres de l’art vocal. P-Z. Bordas, 1992. P. 2090-2094.
  • Solomos, Makis. Tristan, une Zukunftmusik. In Opéra national de Paris. Tristan et Isolde, Wagner [Programme]. ONP, 2018
  • van Langenhove, Benoit. Tristan und Isolde. Travers-son [en ligne]. La Médiathèque [PointCulture], 2002. [Consultation 2018-01-15]. < http://www.lamediatheque.be/travers_sons/op_wag01.htm />
  • Velly, Jean-Jacques. L’orchestre comme expression du drame IN Opéra national de Paris. Tristan et Isolde, Wagner [Programme]. ONP, 2018

 

Bibliographie Francophone

Richard WAGNER

Tristan und Isolde [Tristan et Isolde] :
bibliographie en français

Partition

  • Wagner, Richard. Tristan und Isolde : Handlung in drei Aufzügen : WWV 90 / hrsg. von Isolde Vetter und Egon Voss In Sämtliche Werke / Richard Wagner ; in Zusammenarbeit mit der Bayerischen Akademie der Schönen Künste, München hrsg. von Carl Dahlhaus. Schott’s Söhne, 1990-1993.
  • Wagner, Richard. Tristan und Isolde ; Handlung in drei Aufzügen ; Herausgegeben nach dem Text der Richard-Wagner-Gesamtausgabe von Egon Voss. Schott Music, [2013].
  • Wagner, Richard. Tristan und Isolde ; Complete Orchestral Score, Dover Publications, 1973

Première approche

  • Richard Wagner, Tristan et Isolde. L’Avant-scène opéra n°34-35, 1981.
  • Barraud, Henry. Les cinq grands opéras ; «Don Juan», «Tristan et Isolde», «Boris Godounov», «Pelléas et Mélisande», «Wozzeck». Le Seuil, 1972.
  • Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques. Ellipses, 2008. p. 361
  • Drüner, Ulrich. Tristan und Isolde. In Honegger, Marc et Prevost, Paul. Dictionnaire des œuvres de l’art vocal. P-Z. Bordas, 1992. P. 2090-2094.
  • Duault, Alain. Dictionnaire amoureux de l’opéra. Plon, 2012. Tristan, p. 967-970.
  • Kaminski, Piotr. Mille et un opéras. Fayard, 2003. Tristan et Isolde, p. 1701-1707.
  • Merlin, Christian. Tristan et Isolde (R. Wagner), en bref. Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Merlin, Christian. Richard Wagner. Mode d’emploi. L’Avant-scène opéra, Premières loges, 2002. Tristan et Isolde.p. 84-93
  • Lacavalerie, Xavier. Tristan et Isolde. In Dermoncourt, Bertrand (dir.). L’Univers de l’opéra. Œuvres, scènes, compositeurs, interprètes. Bouquins, Robert Laffont, 2012. P. 1094-1096.
  • Mezzanotte, Riccardo. Tristan et Isolde. In Dictionnaire chronologique de l’opéra de 1597 à nos jours / traduit de l’italien par Sophie Gherardi. Le livre de poche, 1994. P.277-279.
  • Millington Barry (dir.). Wagner : Guide raisonné. Fayard, 1996. Tristan und Isolde (Tristan et Isolde), p. 373-378.
  • Osler, Louis et Vermeil, Jean. Le Charme opéra. Guide de nos opéras favoris. Jean-Michel Place, 2005. Tristan und Isolde, p. 641-644.
  • Perroux, Alain. Tristan et Isolde In Picard, Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010, P. 2130-2139.
  • Picard, Thimothée. Tristan et Isolde (R. Wagner). Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Sila, Dominique ; Grandsir, François ; Capacci, Christophe. Tristan et Isolde In Pazdro, Michel (dir.). Guide des opéras de Wagner. Fayard, 1988. P. 239-338.
  • Tranchefort, François-René. L’Opéra. 1. D’Orfeo à Tristan. Coll. Point Musique, Le Seuil, 1978. Tristan et Iseult (ou Isolde), p. 308-313.
  • Tubeuf, André. L’offrande musicale. Compositeurs et interprètes. Bouquins, Robert Laffont, 2007. Tristan et Isolde, p. 583-598.
  • Wagner, Richard. Tristan und Isolde, traduction française avec indication des leitmotivs par Jean d’Arièges. Aubier-Flammarion, 1974.
  • Wagner, Richard. Tristan et Isolde / préf. de Pierre Boulez ; texte présenté, trad. et annoté par André Miquel. Gallimard, 1996.

Pour aller plus loin

  • Barenboim, Daniel ; Chéreau, Patrice. Dialogue sur la musique et le théâtre : « Tristan et Isolde ». Buchet-Chastel, 2010.
  • Braunstein, Florence. Tristan et Iseult (anonyme). Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Braunstein, Florence. Tristan et Yseut. Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Chailley, Jacques. Tristan et Isolde de Richard Wagner. Alphonse Leduc, 1972.
  • Corbellari, Alain, Gottfried de Strasbourg. In Picard, Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010, P.811-813.
  • Coutagne, Denis, Gottfried de Strasbourg. Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Dalhaus, Carl. Les Drames musicaux de Richard Wagner. Liège : Mardaga, 1994.
  • Foehr-Janssens, Yasmina. Chrétien de Troyes. Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Gregor-Dellin, Martin. Richard Wagner. Fayard, 1981.
  • Gut, Serge ; Velly, Jean-Jacques. « Tristan et Isolde » : l’amour, la mort et le nirvâna / Serge Gut. Suivi d’une étude… Le traitement orchestral dans « Tristan et Isolde ». Fayard, 2014.
  • Kufferath, Maurice. Le théâtre de R. Wagner de Tannhäuser à Parsifal : essais de critique littéraire, esthétique et musicale. Bruxelles : Schott frères ; Paris : Fischbacher ; Leipzig : Otto Junne, 1891-1893. 2 vol.
    Consultable en ligne sur Forgotten Books [Consultation 2018-01-16]
    <https://forgottenbooks.com/it/books/LeTheatredeRWagnerdeTannhuserAParsifal_10732572>
  • La Monnaie, Tristan und Isolde : Handlung in drei Aufzügen [Programme]. TRM, 1985.
  • La Monnaie, Tristan und Isolde : Handlung in drei Aufzügen [Programme]. TRM, 1994.
  • La Monnaie, Tristan und Isolde : Handlung in drei Aufzügen [Programme]. TRM, 2006.
  • Landerouin, Yves. Le Prélude de Tristan und Isolde ou le traitement de l’indicible dans le récit « fin de siècle » In : Revue de littérature comparée (n° 315), 2005. p. 295-309.
    Accessible en ligne sur CAIRN :
    <http://www.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2005-3-page-295.htm>
  • Nattiez, Jean-Jacques. Analyses et interprétations de la musique : la mélodie du berger dans le « Tristan et Isolde » de Richard Wagner / préface de Pierre Boulez. Vrin, 2013.
  • Opéra national de Paris. Tristan et Isolde, Wagner [Programme]. ONP, 2005
  • Opéra national de Paris. Tristan et Isolde, Wagner [Programme]. ONP, 2018
  • Perroux, Alain (dir.), Tristan et Isolde à l’aube du XXIe siècle : trois visions pour une œuvre mythique. Labor and Fides, 2005.
  • Perroux, Alain. In Picard, Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010, P.2128-2139
  • Picard, Thimothée. Tristan et Isolde au théâtre. . In Picard, Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010, P.2139-2148.
  • Poirion, Daniel. Béroul. Encyclopédie Universalis [CD-Rom], 2018.
  • Wagner, Richard. Ma vie / texte français et notes de Martial Hulot avec la collaboration de Christian et Melchior de Lisle. Buchet/Chastel, 1978.