A propos
Un dossier de Marc Adenot et Benoit van Langenhove
Présentation
Titre original : Der fliegende Holländer, Romantische Oper in drei Aufzügen
Titre francophone : Le Vaisseau fantôme ou Le Hollandais volant
Livret et musique de Richard Wagner
Dédicace : Ida von Lüttichau
Référence catalographique Wagner-Werk-Verzeichnis : WWV 63
Rédaction du livret : mai – juillet 1840 et mai – juillet 1841
Composition de la musique : mai – juillet 1840 et mai – novembre 1841. Multiples modifications entre 1842 et 1844 , en 1846 et 1853. Nouvelle version de la fin de l’ouverture et de la fin de l’acte 3 : janvier – mars 1860.
Source littéraire principale du livret :
Memoiren des Herren von Schnabelewopski (1834) de Heinrich Heine.
Création : Königlich Sächsisches Hoftheater, Dresde, 2 janvier 1843, sous la direction de Richard Wagner.
Création en français : Traduction de Charles Nuitter. Théâtre Royal de la Monnaie, Bruxelles, 6 avril 1872 sous la direction musicale de Jean-Baptiste Singelée.
Distribution
Daland, ein norwegischer Seefahrer / Daland, un riche marchand norvégien (Basse)
Senta, seine Tochter / Senta, sa fille (Soprano)
Erik, ein Jäger / Erik, un chasseur (Ténor)
Mary, Sentas Amme / Mary, nourrice de Senta (Alto)
Der Steuermann Dalands / Le Pilote de Daland (Ténor)
Der Holländer / Le Hollandais (Bariton)
Matrosen des Norwegers. Die Mannschaft des Fliegenden Holländers. Mädchen / Matelots norvégiens, l’équipage du Hollandais volant, jeunes filles. (Chor / Choeur)
Orchestration
Vents
1 piccolo,
2 flûtes,
2 hautbois,
1 cor anglais,
2 clarinettes,
2 bassons.
Cuivres
4 cors,
4 trompettes,
3 trombones,
1 tuba.
Percussions
Timbales,
Cordes
Harpe,
violons,
altos,
violoncelles,
contrebasses.
Musique de scène
3 piccolos,
6 cors,
machine à vent,
tam-tam.
Durée moyenne : environ 2h15
Texte du livret sur OperaGlass : Der Fliegende Holländer (allemand)
Partition sur IMSLP : Der fliegende Holländer
Synopsis
Acte I
Scène 1
Poussé par un violent orage, le capitaine Daland est contraint de renoncer à atteindre son port d’attache et décide de mouiller temporairement dans une baie de la côte proche de son village où l’attend sa fille Senta. Il va se reposer et laisse à bord le barreur pour veiller sur l’équipage ; celui-ci chante une ballade louant son amour pour sa bien-aimée, puis succombe au sommeil.
Scène 2
C’est alors qu’un étrange navire vient soudain s’amarrer près du bateau de Daland ; son capitaine, le légendaire Hollandais Volant, monte sur le pont. Il évoque le sort qui lui a été jeté. Autrefois, durant une tempête, il a blasphémé au passage d’un cap périlleux, refusant de rebrousser chemin même s’il lui fallait pour cela naviguer jusqu’au jugement dernier. Ayant été pris au mot par le Diable, le marin est désormais condamné à sillonner sur les mers tant qu’il ne trouve pas une femme qui lui restera ‘fidèle jusqu’à la mort’. À la recherche du salut, il peut débarquer tous les sept ans et rechercher la femme qui lui vouera une fidélité absolue ; voici donc ce moment à nouveau venu, mais il doute qu’il puisse parvenir à la trouver.
Scène 3
Daland réapparaît et réveille et sermonne le barreur, qui hèle le navire amarré à leurs côtés. Personne ne lui répond. Daland aperçoit le Hollandais sur le pont et le somme de s’expliquer. Le Hollandais raconte ses incessants voyages et sollicite l’hospitalité de Daland moyennant une généreuse somme d’argent. Lorsque le Hollandais découvre que Daland a une fille, il demande à ce dernier la permission de l’épouser et lui promet en échange trésors et richesses. Daland, bien que méfiant, accepte le marché et se réjouit à l’idée de devenir riche. Un vent du sud se met à souffler et l’équipage se prépare à larguer les amarres pour se rendre au port, suivi du navire du Hollandais.
Acte II
Scène 1
Au village, dans un atelier textile, les femmes chantent pour hâter le retour des marins. Mary, la nourrice de Senta la réprimande Senta qui rêve du Hollandais volant au lieu de travailler et quidésire secrètement pouvoir sauver le capitaine par sa fidélité. Les autres femmes la taquinent au sujet de son obsession pour le Hollandais Volant alors qu’elle a déjà un prétendant en la personne d’Erik. Senta prie Mary de chanter la légende du Hollandais Volant mais, face au refus de Mary, elle se résout à la chanter elle-même. À la fin de la chanson, Senta affirme qu’elle sera celle qui sauvera le Hollandais maudit. Tout le monde est horrifié, particulièrement Erik, qui a surpris la conversation au moment où il venait annoncer la nouvelle du retour au port du bateau de Daland. Mary demande aux femmes de rentrer chez elles pour se préparer à l’arrivée des marins.
Scène 2
Erik sent bien que Senta s’éloigne de lui, cela le bouleverse. Il lui confie avoir fait un rêve dans lequel il la voyait Daland revenir de mer avec un mystérieux étranger qui emmenait Senta au loin. Celle-ci est maintenant convaincue que le Hollandais vient la chercher, et qu’elle seule peut le délivrer de son sort. Désespéré, Erik s’éclipse.
Scène 3
Daland arrive, accompagné du capitaine. Senta est subjuguée par le marin. Daland la presse d’accepter sa demande en mariage. Sa fille décide de l’épouser et de lui rester fidèle. Le Hollandais la met en garde contre les sacrifices auxquels ce mariage la voue. Mais elle jure qu’elle lui sera fidèle jusqu’à sa mort. Daland réapparaît ; l’annonce des fiançailles le comble de joie.
Acte III
Scène 1
Les marins sont de retour, et la nuit venue, c’est la fête sur le port. Les femmes leur apportent à boire. Ils snvitent également l’équipage du Hollandais à les rejoindre, sans obtenir de réponse. Troublées par ce calme lugubre, les femmes décident de quitter le port. Les marins s’énervent, invectivant de plus belle le navire du Hollandais. À leur grande surprise, l’équipage du Hollandais leur répond soudain.
Scène 2
Senta arrive, suivie par Erik qui lui reproche de l’abandonner malgré ses anciennes promesses de mariage. Le Hollandais surprend la fin de leur conversation : il est persuadé que Senta l’a trahi. Senta le supplie de la croire, mais il est résolu à rassembler ses hommes et à repartir errer sur les flots. Il lui révèle son identité, c’est lui le légendaire Hollandais Volant et s’il appareille précipitamment, c’est pour éviter à Senta la même damnation éternelle que la sienne s’il s’avérait qu’elle lui était infidèle une fois mariée. Senta, désespérée, se jette dans la mer du haut d’une falaise. Elle lui est ainsi fidèle jusque dans la mort et la rédemption est atteinte pour le Hollandais.
D’après les résumés :
- Programme du Théâtre de Caen, 2015
- Dossier pédagogique de l’Opéra National du Rhin, 2014
- Fiche Live Saison Cinema du Royal Opera House, Covent Garden, Londres, 2015
L’œuvre
L’œuvre : Le « Vaisseau Fantôme » de Wagner : de la composition à la représentation (1839-1843).
Précisons tout d’abord que Wagner entretient un rapport très particulier aux fantômes, comme il s’en explique dans Ma Vie : la représentation du Freischütz dans son enfance avait exercé une profonde influence sur son imagination et il fût poursuivi par des sentiments d’épouvante causés par sa peur des fantômes. Dès sa plus tendre enfance, il ressentait l’impression terrifiante de voir les objets qui l‘entourent prendre vie. Et jusqu’à une adolescence avancée, il se plaignait de cauchemars récurrents où apparaissaient des fantômes, lui faisant pousser des cris de terreur.
Rappelons brièvement les faits bien connus qui précèdent la genèse du Vaisseau Fantôme : pendant l’été 1839, Wagner fuit la ville de Riga dans des circonstances rocambolesques pour échapper à ses dettes, traversant de nuit la frontière russo-prussienne à l’aide d’un passeur, accompagné de son épouse Minna et de son chien. Ils embarquent en bateau à Pillau, et traversent la mer Baltique pendant huit jours. C’est alors que pris dans la tempête, le bateau trouve refuge deux journées au port norvégien de Sandwike. Les très fortes impressions de ces événements ont marqué la mémoire de Wagner et trouveront leur aboutissement dans le projet du Vaisseau fantôme : le petit port de Sandwike deviendra tout naturellement le lieu de l’action du futur opéra.
Alors qu’à Sandwike Wagner a été logé dans la maison d’un marin, il se souvient de sa lecture des « Mémoires de M. de Schnabelewopski » de Henri Heine, dont deux chapitres évoquent la légende du Hollandais volant. Dans Une communication à mes amis, Wagner explique comment le sujet lui est revenu en mémoire : « C’est à cette époque [i.e. lorsqu’il était directeur de la musique à Riga] que j’eus connaissance pour la première fois de la légende du Hollandais volant ; Heine la raconte en passant à propos de la représentation d’une pièce de théâtre qui s’en inspirait et qu’il avait vue, je crois, à Amsterdam. » Par ailleurs, au cours de ce séjour, Wagner a dû entendre le mot norvégien « jenta » (jeune fille, fillette) qu’il a pu prendre pour un prénom, et pourrait être à l’origine du nom de Senta.
Finalement, après avoir essuyé une seconde tempête à l’approche des côtes anglaises, l’équipage, Wagner, son épouse et le chien parviennent à l’embouchure de la Tamise le 9 aout 1839 puis remontent jusqu’à Londres. Après une brève visite à Meyerbeer à Boulogne-sur-Mer, les Wagner arrivent finalement à Paris le 17 septembre…
En avril 1841, ils louent le premier étage d’une petite maison à Meudon. Quoique relativement isolé de la vie culturelle parisienne, c’est là que Wagner compose le livret et la musique du Vaisseau fantôme.
Mai-Juillet 1840 : Wagner prépare une esquisse en français pour un opéra court, en 1 acte, destiné à être donné « en lever de rideau » avant un ballet. Le titre de l’esquisse est : « Le Hollandais volant (nom d’un fantôme de mer) ». Wagner commence également à composer une partie de la musique (la ballade de Senta, le choeur des matelots).
Mai 1841 : Wagner s’attelle à la composition du livret. En Juillet 1841, Léon Pillet (directeur de l’opéra) se dit intéressé par le sujet, mais préfère en confier le livret à son ami Paul Foucher (beau-frère de Victor Hugo). Wagner semble suggérer à demi-mot dans Ma Vie que le sujet, dans l’air du temps, aurait été connu de Paul Foucher avant même qu’il ne l’ait lui-même proposé. Et, en effet, à peine trois ans auparavant, un Maudit des mers avait été représenté au Cirque Olympique, dont l’auteur était un proche de Paul Foucher. Attendu que les livrets de Foucher et de Wagner n’ont que peu en commun, il est vraisemblable que Foucher ait pu travailler son sujet au préalable indépendamment de l’esquisse de Wagner. Quant à la musique, la direction de l’Opéra de Paris fit comprendre à Wagner que, compte-tenu de divers engagements, il n’aurait aucune chance d’être chargé de la musique d’un opéra avant au moins sept ans. Ainsi, la musique du Vaisseau fantôme fût confiée au musicien et chef d’orchestre P.-Louis Dietsch et le 2 juillet, Wagner, accaparé par ses problèmes d’argent, abandonne son sujet contre 500 frs à la direction de l’Opéra de Paris. Pour autant, Wagner n’avait pas abandonné son sujet et il continua à rédiger de son côté un livret en allemand. L’ensemble poème et musique fût finalement achevé le 19 novembre 1841.
Printemps 1842, Wagner quitte Paris pour rejoindre la ville de Dresde, où son Rienzi remporte un franc succès. Dans le même temps, l’opéra de Berlin accepte le Fliegende Holländer, avant de se désister suite à un changement de directeur. Wagner arrive en Allemagne avec l’espoir que, dans la lignée du succès de Rienzi, le Fliegende Holländer sera accepté à Dresde. Ce qui advint… Wagner a dû opérer une division en 3 actes afin de se conformer au schéma classique de l’opéra romantique allemand, sur les recommandations du Hofoper de Berlin. Pour l’occasion, et peut-être pour se démarquer de l’opéra de Dietsch et des fantômes à la mode écossaise encombrant la littérature et la musique, Wagner transpose l’action des côtes d’Ecosse vers les côtes de Norvège, et plus précisément vers le petit port de Sandwike : c’est le lieu même où son navire avait trouvé refuge à l’occasion de sa traversée mouvementée de la Baltique. De la sorte, il s’autorise un petit clin d’œil autobiographique… Cette translocation s’accompagne d’une révision des noms des personnages : ainsi, le père de Senta (initialement Donald) devient Daland. Le fiancé de Senta (initialement Georg) devient Eric. Le choix du prénom d’Eric n’a pas d’explication connue, pas plus que celui de Catherine dans le texte de Heine. Dernière modification: la balade de Senta, initialement écrite en la mineur, a été transposée en sol mineur pour s’adapter aux capacités vocales de la cantatrice Wilhelmine Schröder-Devrient. C’est donc dans cette version révisée in extremis que l’opéra a été représenté à Dresde en 1843 et la partition éditée en 1845…
La version originale de l’opéra (la version « écossaise ») n’a finalement jamais été jouée du vivant de Wagner. Elle a été dirigée par Richard Strauss à Berlin en 1929 puis est restée ignorée durant tout le reste du XXe siècle. En 2004, un enregistrement de Bruno Weil nous a permis d’apprécier au disque cette version originale interprétée sur instruments d’époque. En 2013, Marc Minkovski a proposé à son tour un enregistrement de la version originale.
Wagner a effectué diverses révisions de la partition à l’occasion de reprises de l’ouvrage : en 1846 pour Leipzig (la représentation n’ayant finalement pas eu lieu), puis en 1852 pour Zurich. Les modifi cations ont porté principalement sur l’instrumentation, l’ajout ou le retrait de mesures. En 1860, il a ajouté le thème de la délivrance et une harpe dans l’orchestre à la fin de l’ouverture. Quant à la version considérée comme la plus « classique » du Der fliegende Holländer, elle correspond à la partition postmortem de l’édition Felix Weingarter imprimée en 1896, censée tenir compte des dernières modifications de Wagner…
Parmi les emprunts notoires de Wagner au texte de Heine, nous avons la rédemption par l’amour, la présence du portrait du Hollandais dans la maison de Daland, l’action en Ecosse (pour la version initiale de l’opéra), l’allusion à la remise de courriers par les membres de l’équipage fantôme aux marins qu’ils croisent. Nous pouvons y ajouter les voiles de couleur rouge sang caractéristiques du Hollandais volant. Cependant, comme il en aura l’habitude pendant toute sa vie, Wagner modifie à sa façon toutes les sources auxquelles il puise : il s’approprie le sujet, le féconde et le vivifie. Sur des points dramaturgiques, par rapport à la version (déjà très personnelle) donnée par Henri Heine, nous avons vu que Wagner a fi nalement transposé l’action de l’Ecosse à la Norvège, qu’il a donné des noms aux personnages et en a même introduit un nouveau (Georg dans la version « écossaise », Eric dans la version définitive) : en effet, dans le texte de Heine, la jeune fille n’était pas déjà fiancée lors de sa rencontre avec le Hollandais. Wagner va donner au personnage féminin une épaisseur et une place tout à fait inédite par rapport aux versions antérieures. Sur un plan plus profond et plus philosophique, si Wagner s’est emparé du thème de la rédemption par l’amour, c’est pour le magnifier, lui accorder un rôle prépondérant qui n’apparaît pas dans le texte de Heine et lui conférer une portée beaucoup plus large, voire universelle, suivant l’idée que « l’amour est seul capable de régénérer l’humanité et la sauver. »
Extrait de Adenot, Marc. Le Vaisseau fantôme : de la légende à l’opéra. In Revue du Cercle Belge Francophone Richard Wagner, 2017, n°53, p. 22-24.
© Tous droits de reproduction réservés.
Bibliographie Francophone
Partitions
- Voss, Egon (ed.). Richard Wagner : Der fliegende Holländer : Romantische Oper in drei Aufzügen (Fassung 1842-1880). [Conducteur]. Schott Music, 2001.
- Wagner, Richard. Der fliegende Holländer : WWW 63 : romantische Oper in drei Aufzügen : Urfassung 1841 ; herausgegeben nach dem Text der Richard Wagner-Gesamtausgabe ; Klavierauszug. [voix-piano]. Schott Music, Mainz, 2005.
- Wagner, Richard. The Flying Dutchman in Full Score. Dover Publications, 1988.
Première approche
- Wagner : Le Vaisseau fantôme. L’Avant-scène opéra n°30, 1980.
- Candoni, Jean-François. Vaisseau fantôme(le). IN Picard Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010. P. 2153-2159.
- Drüner, Ulrich. (Der) Fliegende Holländer. IN Honegger, Marc ; Prévost, Paul. Dictionnaire des œuvres de l’art vocal. Bordas, 1992. Volume 1, p. 733-735.
- Duault, Alain. Dictionnaire amoureux de l’opéra. Plon, 2012. (Le) Vaisseau fantôme, p. 994-997.
- Godefroid, Philippe ; Debrocq Michel. Le Vaisseau fantôme. In Paszdro, Michel (dir.). Guide des opéras de Wagner. Fayard, 1988. P. 31-85.
- Kaminski, Piotr. Mille et un opéras. Fayard, 2003. Le Vaisseau fantôme, p. 1668-1673.
- Lacavalerie, Xavier. Vaisseau fantôme (Le). In Dermoncourt, Bertrand (dir.). L’Univers de l’opéra : œuvres, scènes, compositeurs, interprètes. Bouquins, Robert Laffont, 2012. P. 1110-1112.
- Merlin, Christian. Wagner : mode d’emploi. Nouv. éd. L’Avant-scène opéra, Premières loges, 2018. Le Vaisseau fantôme, p. 54-63
- Mezzanotte, Riccardo. Le Vaisseau fantôme. IN Dictionnaire chronologique de l’opéra de 1597 à nos jours / traduit de l’italien par Sophie Gherardi. Le livre de poche, 1994. P.225-226.
- Millington Barry (dir.). Wagner : guide raisonné. Fayard, 1996. Der fliegende Holländer, p. 329-335.
- Osler, Louis et Vermeil, Jean. Le Charme opéra : guide de nos opéras favoris. Jean-Michel Place, 2005. Der fliegende Holländer, p. 615-617.
- G. Vaisseau fantôme (le). IN Larousse de la musique. Larousse, 1982. P. 1589-1590.
- Tranchefort, François-René. L’Opéra : 1. D’Orfeo à Tristan. Coll. Point Musique, Le Seuil, 1978. Le Vaisseau fantôme, p. 247-253.
- Tubeuf, André. L’Offrande musicale : compositeurs et interprètes. Bouquins, Robert Laffont, 2007. Le Vaisseau fantôme, p. 598-602.
Pour approfondir
- Adenot, Marc. Le Vaisseau fantôme : de la légende à l’opéra. In Revue du Cercle Belge Francophone Richard Wagner, 2017, n°53, p. 4-30.
- Dalhaus, Carl. Les Drames musicaux de Richard Wagner. Liège : Mardaga, 1994.
- Destrange, Etienne. Le Vaisseau fantôme : étude analytique et thématique. Librairie Fischbacher, 1897.
Consultable en ligne sur Forgotten Books [Consultation 2018-01-06]. <https://forgottenbooks.com/fr/books/LeVaisseauFantome_10648241> - Gregor-Dellin, Martin. Richard Wagner. Fayard, 1981.
- Julliard, Émile. Le Vaisseau fantôme et les débuts de Richard Wagner : analyse détaillée du poème et de la musique du Vaisseau fantôme. G. E. Aliotii et Ch. Egglemann, 1894.
- La Monnaie. Der fliegende Höllander, [Programme], La Monnaie, 2005.
- La Monnaie. Der fliegende Holländer, [Programme], Théâtre Royal de la Monnaie, 1984.
- Lefrançois, André. Le Vaisseau fantôme = der fliegende Holländer (le Hollandais volant): opéra romantique de Richard Wagner : étude thématique et analyse. Paris : A. Lefrançois, 1983.
- Le vaisseau fantôme ; Lohengrin ; L’or du Rhin / adaptation française par Mme L. Veil. Les Livres roses pour la jeunesse, collection Stead, Larousse, 1912.
Consultable sur Gallica [Consultation 2018-01-06]. < http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9680184h/f5.image> - Liszt, Franz. Trois opéras de Richard Wagner considérés de leur point de vue musical et poétique : Tannhäuser, Lohengrin, Le Vaisseau fantôme. Réunis, introduits et annotés par Nicolas Dufetel. Actes Sud, 2013.
- Opéra de Paris. Le vaisseau fantôme, Wagner : opéra romantique en trois actes. [Programme]. Opéra de Paris, 2010.
- Pâris, Alain. Livrets d’opéra, tome 2. Robert Laffont, 1998.
- Wagner, Richard. Ma vie / texte français et notes de Martial Hulot avec la collaboration de Christian et Melchior de Lisle. Buchet/Chastel, 1978.
- Wagner, Richard. Quatre poèmes d’opéras, traduits en prose française, précédés d’une Lettre sur la musique par Richard Wagner. Le Vaisseau fantôme, Tannhaeuser, Lohengrin, Tristan et Iseult. A. Bourdillat, 1861. Consultable sur Gallica
- Wagner, Richard ; Heine, Heinrich ; Segond, André. Le vaisseau fantôme : opéra romantique en trois actes. Opéra de Marseille, Actes Sud, 2003.
- Wagner, Richard ; Nuitter, Charles ; Segond, André. Le Vaisseau fantôme : opéra romantique en trois actes. Opéra, Actes Sud, 1993.