Éditorial
Ce n'est pas uniquement la période des vacances qui justifie la raison de cette parution tardive, qui, vous vous en rendrez compte, a totalement changé d'aspect.
Jusqu'à présent, notre revue était commune aux membres tant francophones que néerlandophones et, par conséquent, bilingue. Ce ne sera plus le cas. Si le but poursuivi par nos deux associations nationales reste de promouvoir tout ce qui concerne notre compositeur élu Richard Wagner, ses idées, l'étude de ses œuvres, de ses idéaux, de l'inépuisable message qu'il a transmis aux générations futures, nous continuerons, chacun de notre côté, à accomplir cette tâche. Ceci sans omettre l'annonce des programmes reprenant l'exécution de ses chefs-d’œuvre immortels de par le monde, celle de la parution des CD, des vidéo et de la littérature, ces différentes activités constituant l'objectif poursuivi de concert par nos deux cercles nationaux dont les rédactions se sont séparées depuis le 27 juillet, date de la première réunion du Conseil d'Administration de nos collègues néerlandophones.
Ceux-ci assuraient jusqu'à présent l'exécution et l'expédition de la revue commune.
Nous avons donc été obligés de trouver rapidement une solution au problème d'édition, nouveau pour nous.
Vu l'abondance des matières du présent bulletin, la suite de l'Esquisse de l'Histoire du Festival de Bayreuth et celle de la Biographie de Richard Wagner sont postposées, mais non abandonnées!
Chacune des deux rédactions se réserve le droit de traduire tout article paraissant dans une des deux langues et dont l'intérêt justifierait d'être porté à la connaissance de l'ensemble des membres belges, quelle que soit leur appartenance linguistique, moyennant l'accord préalable du ou des auteurs.
De notre côté, nous continuerons à publier, vu la demande générale, le texte des différentes conférences présentées.
Je profite de l'occasion pour remercier bien sincèrement et féliciter très cordialement Mesdemoiselles Isaac et Debry pour leurs très intéressants articles sur Louis II de Bavière, sur Schopenhauer et sur le Jugend-Festspieltreffen.
Ma reconnaissance va également à Maître Louis Grognard pour ses souvenirs relatifs au festival de Bayreuth 1951, année de la réouverture, il y a près d'un demi-siècle, et à l'abbé Mondet pour le compte rendu de sa brillante conférence sur Schopenhauer.
Qu'il me soit permis, compte tenu de ces heureux précédents de faire appel, une fois de plus, à tous nos membres pour qu'ils commun1quent soit leurs propres souvenirs, soit ceux de leurs relations, ce qui ne peut qu'enrichir le patrimoine wagnérien que nous essayons de constituer.
" Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer "
Dans l'attente du grand plaisir de vous renconter toujours plus nombreux à nos manifestations, je vous adresse mon très cordial souvenir.
Georges ROODTHOOFT