Ce weekend marque les 70 ans de la mort de Wilhelm Furtwängler, le 30 novembre 1954.
Même si ses décisions politiques restent controversées, son importance en tant que chef d’orchestre n’a fait que croître. Aucun musicien de son époque n’a égalé sa maîtrise, sa vision et sa spontanéité durant ses concerts.
Wolfgang Schreiber, dans un essai rédigé pour la Société Wilhelm Furtwängler, expose la position du chef allemand : « Il croyait que la sphère idéale de l’art n’avait aucun lien avec le pragmatisme de la politique. Furtwängler vivait, pour ainsi dire, dans deux mondes distincts – et il ne voulait pas résoudre la contradiction. »
L’essai de Schreiber est ici (en allemand).
Autre rareté, une interview donnée en français à la RTF en 1953.