Avec Tristan et Isolde, Wagner met en musique l’une des plus célèbres histoires d’amour de la culture occidentale. Cette légende celtique du douzième siècle, à l’issue tragique, permet au compositeur allemand de tisser une fresque où s’entrecroisent avec une grande intensité mort et passion.

Si cette œuvre est si forte, c’est sans nul doute car elle a été nourrie par le propre amour interdit de Wagner. Lorsqu’il compose Tristan et Isolde, le compositeur brûle en effet d’une passion platonique pour Mathilde Wesendonck, l’épouse de son mécène.

Cette production du Festival d’Aix-en-Provence est dirigée de main de maître par Sir Simon Rattle, à la tête de son fidèle London Symphony Orchestra. Sur scène, ce sont Stuart Skelton et Nina Stemme que nous retrouvons dans les rôles-titres. A leurs côtés, Jamie Barton, Josef Wagner, Franz-Josef Selig, Dominic Sedgwick, Linard Vrielink, Ivan Thirion et l’Estonian Philharmonic Chamber Choir évoluent dans une mise en scène signée par Simon Stone.