Save the date
A graver dans votre agenda : le 8 mai à 19h
Concert privé de notre Werner van Mechelen, membre d’honneur du Cercle.
Où ? Fondation Nadine Alexandre Heusghem à Ixelles.
Un repas convivial suivra le concert.
Plus de détails dans la Note d’Information du mois prochain.
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Nos membres nous écrivent ….
Voici quelques notes que m’a inspiré la représentation de la Walkyrie du dimanche 29 janvier à la Monnaie :
Je comprends mal l’enthousiasme du public et de la critique pour cette nouvelle Walkyrie donnée à la Monnaie qui, à mon avis, ne dépasse pas une honnête moyenne (6,5/10).
La mise en scène de Castelluci
Comme souvent chez cette vedette du Regie Theater, il est relativement incohérent !?! Pourquoi cette débauche de figurants et d’animaux qui, non seulement, n’apportent rien à l’action mais distraient forcément le spectateur ? Pourquoi plonger le spectateur dans une obscurité envahissante que ne justifie en rien le duo d’amour du premier acte ni le duo entre Fricka et Wotan ni celui entre Brunhilde et Siegmund ….
Pourquoi avoir recourt à des objets et des mouvements totalement absurdes comme les mouvements continuels du mobilier de la cabane (!?!) de Hunding et, summum de l’incongruité, Nothung dans le frigo.
Les costumes sont rarement adaptés aux personnages mais pourquoi affubler la pauvre Fricka d’un costume de babuchka qu’on attendrait plutôt dans le tsar Saltan (économie !?!)
Les musiciens
Après un premier acte terne, la passion incestueuse des jumeaux ne semblait guère inspirer Altinoglu. Par contre, à partir du deuxième acte, on redécouvrait l’authentique Wagner encore que la chevauchée des Walkyries manquait de panache.
Cote moyenne 7,5/10
Les chanteurs
Ici c’est la catastrophe. Pour pratiquement tous les chanteurs, le rôle était une pointure trop grande pour eux et aucun n’atteignait un niveau d’excellence. Le moins bon était Siegmund qui à aucun moment n’atteignait le niveau requis pour chanter le personnage et la voix était complètement insuffisante. Marie Nicole Lemieux dont la voix n’est pas en cause est une erreur de distribution : comment imaginer que la gentille et douce Lemieux puisse être une Fricka au comble de la frustration et de la colère ? Hunding est correct, sans plus. Siegmund, est toujours à la limite de ses possibilités vocales et n’a pas les élans passionnés que le rôle exige. Brunhilde, sensible, est presque bonne dans le duo final avec Wotan quant à celui-ci, il lui manque un vrai grave pour être un grand Wotan ; il n’en demeure pas moins le meilleur de la distribution
Cote générale : 6,5/10
En résumé une représentation assez moyenne qui est loin d’avoir jusqu’ici les qualités du ring de Liège.
Certains me rétorqueront que je n’ai rien compris à la mise en scène de Castellucci et, c’est vrai, mais je ne suis pas du tout persuadé que ce metteur en scène ai compris le message Wagnérien.
Je pense qu’après 20 ans de dictature du Regie Theater il est grand de revenir à l’essentiel du message Wagnérien et de passer à autre chose.
Amitiés.
Edmond Masuy