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Opéra Royal de Wallonie – Liège

La nouvelle saison 23-24

Neuf opéras vous attendent pour la nouvelle saison de l’ORW-Liège. Certaines maisons constuisent leur programmation sur une thématique particulière, mais ici, c’est un schéma qui conduit le choix des oeuvres.

La saison est découpée en trois axes : l’italien, le français et l’ailleurs. Chacun des axes est lui-même subdivisé entre un opéra tube, un opéra connu et un opéra plus difficile. Dans le détails, cela nous donne :

  • italien, le tube, c’est le barbier de Séville de Rossini (octobre), l’opéra connu, Falstaff de Verdi (février/mars) et l’opéra moins connus, Les Capulets et les Montaigus de Bellini (mai).
  • français, le tube, c’est Carmen (juin), avec Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach (novembre) et le Pellés et Mélisande de Claude Debussy (avril)
  • l’ailleurs sera sourtout consacré à Mozart avec la Flûte enchantée (décembre), Idoménée (septembre) et la création sur la scène liégeoise du Russalka de Dvorak (janvier/février).

Tous les détails sur le site de l’ORW-Liège

 

La Monnaie

Henry VIII de Camille Saint-Saens

« En 2021, à l’occasion du centenaire de la disparition de Camille Saint-Saëns, Olivier Py et moi-même avions souhaité rendre hommage à ce compositeur fondamental dans l’histoire de la musique française. Le choix de son opéra Henry VIII nous est rapidement apparu comme évident. En effet, il n’y a pas meilleure manière de célébrer le talent de ce musicien : redonner vie à une de ses partitions lyriques parmi les plus intéressantes – tant au niveau de l’écriture musicale qu’au niveau des enjeux dramatiques qu’elle soulève – et pourtant injustement oubliée. » (Alain Altinoglu)

Sous la direction d’Auguste Vaucorbeil (1879-1884), l’opéra de Paris affiche une volonté d’ouverture du répertoire aux compositeurs français contemporains avec plusieurs créations : Le Tribut de Zamora de Gounod, Françoise de Rimini d’Ambroise Thomas et Henry VIII de Saint-Saëns.

Henry VIII est un opéra en quatre actes dont l’action couvre la période de la vie d’Henry VIII où le roi tentait de divorcer de la reine Catherine d’Aragon en faveur d’un mariage avec Anne Boleyn. Du vivant du compositeur, il était le plus représenté de ses ouvrages lyriques après Samson et Dalila.

« En 1883, Saint-Saëns revient au moule du grand opéra ; en réalité, il propose un drame beaucoup plus intime, qui traite des enjeux de son époque. La Renaissance n’est qu’un décor pour parler de sujets du XIXe siècle. Au moment où son opéra est créé, Saint-Saëns vient de se séparer de sa femme (dont il ne divorcera toutefois pas). En athée convaincu, il fait siennes les aspirations laïques de la société des années 1880. À cette époque, c’est par le divorce (et donc par les contours du mariage) que la France affirme son attachement à se définir à nouveau comme un État laïc. « (Olivier Py -).

Un de nos conférenciers habituels, Benoit van Langenhove, assure les introductions 45′ avant le début du spectacle.

La Monnaie du 11 au 27 mai 2023.