La Monnaie
Parsifal
Si Parsifal a été dénigré par le philosophe Friedrich Nietzsche, qui y entendait la « foi de Rome sans paroles », et encensé par d’autres, qui y voyaient le rituel suprême de la «religion de l’art», ce testament musical de Richard Wagner n’a rien perdu de son mystère. Quel que soit le message véhiculé par la légende du « fou pur » qui, avec sa naïveté pour seule arme, part en quête du saint Graal, cette partition reste l’une des plus fascinantes et des plus raffinées de l’histoire du théâtre musical.
Une version de concert permet d’en découvrir autrement le génie, sans porter préjudice à la dimension rituelle de cette pièce dans laquelle culmine la vision qu’avait Wagner de « l’œuvre d’art total » comme réinvention de la tragédie grecque antique. En compagnie d’excellents interprètes (Amfortas : WERNER VAN MECHELEN – Gurnemanz : FRANZ-JOSEF SELIG
Parsifal : JULIAN HUBBARD – Klingsor : SHENYANG – Kundry : ELENA PANKRATOVA) et de l’Orchestre symphonique de la Monnaie, notre directeur musical ALAIN ALTINOGLU transformera cette œuvre cathartique en véritable fête musicale, digne d’un « festival scénique sacré » !
Plus d’informations sur le site de la Monnaie
Ventes de costumes de scène
De temps en temps, La Monnaie organise une vente de costumes pour éviter que ses réserves ne débordent. L’organisation d’une vente est la solution idéale car cela permet non seulement d’éviter le gaspillage, mais cela offre aussi une opportunité aux abonnés et à d’autres amateurs de vêtements de profiter de ces créations uniques.
Ainsi des pièces issues des productions de Aida, Foxie, Tannhäuser ou Lucrezia Borgia seront mises en vente.
Pour avoir accès à la vente, il est nécessaire de réserver un ticket, au prix de 5€. Les prix des costumes varient de 1 à 160 euros et chaque visiteur est autorisé.e à acheter un maximum de huit pièces.
Plus d’informations sur le site de la Monnaie
Opéra de Paris
Parsifal
En quelques mots :
Dès le prélude de Parsifal s’opère un enchantement. Celui d’une musique de dimension sacrée, teintée d’ésotérisme, de références bouddhistes et chrétiennes, porteuse d’un message universel et malgré tout sibyllin. Comment comprendre cette oeuvre que l’on traverse comme une « forêt de symboles » ? À partir de la légende de Perceval et du Saint Graal, Wagner parachevait, avec son ultime opéra, sa réflexion sur le combat entre le bien et le mal et en faisait germer les vertus de la compassion et du renoncement. Des valeurs que Richard Jones explore en confrontant la rigueur morale d’une communauté dogmatique à l’obscurantisme d’une idéologie scientifique déviante. Deux mondes que tout oppose si ce n’est une irrépressible attraction pour les illusions.
Avec Amfortas : Brian Mulligan – Titurel : Reinhard Hagen – Gurnemanz : Kwangchul Youn – Klingsor : Falk Struckmann – Kundry : Marina Prudenskaya – Parsifal : Simon O’Neill
Mise en scène : Richard Jones – Direction musicale : Simone Young
l
Royal Opera House, Covent Garden
Lohengrin
Reprise de la mise en scène de David Alden de Lohengrin de Wagner, vue pour la première fois en 2018. Cette production place l’opéra dans le cadre intemporel d’une ville bombardée – un monde dystopique menacé de l’extérieur, où les gens recherchent à la fois un sens de l’orientation et un nouveau leader .
En tête de distribution, le ténor américain Brandon Jovanovich dans le rôle du mystérieux ‘chevalier au cygne’ Lohengrin, envoyé pour défendre Elsa von Brabant, à la condition qu’elle ne demande jamais sa véritable identité. Jennifer Davis et Kostas Smoriginas, reviennent à Covent Garden en tant qu’Elsa et Friedrich von Telramund, tandis qu’Anna Smirnova et Maida Hundeling se partagent le rôle d’Ortrud. La direction musicale est assurée par Jakub Hrůša.
Plus d’information sur le site du ROH
La saison 22-23 au ROH
Pas de nouveau Wagner à se mettre sous la dent au Royal Opera House de Covent Garden, mais une reprise de la production de Tim Albery de Tannhäuser avec Stefan Vinke, Lise Davidsen, Gerald Finley, Ekaterina Gubanova sous la direction musicale de Sebastian Weigle (du 29 janvier au 16 février 2023).
Pour le reste, quelques points marquants à relever :
- Pappano qui reprend le Wozzeck d’Alban Berg mis en scène par Deborah Warner. Cette production avait fait partie de la première saison londonienne d’Antonio Pappano.
- La présence d’Asmik Grigorian dans l’opéra Russalka de Dvorak
- La reprise de la production venue d’Aix-en-Provence d’Innocence de Kaija Saariaho mis en scène par Simon Stone.
Les détails et les réservations sur le site du Royal Opera House, Covent Garden.
English National Opera
La nouvelle saison 22-23
De la nouvelle saison de l’English National Opera, on retiendra en priorité la suite du cycle du Ring co-produit avec le Met et mis en scène par Richard Jones et dirigé par Martyn Brabbins, le directeur musical de l’ENO. Cette fois-ci, c’est le Rhinegold, chanté en anglais comme c’est l’habitude à l’ENO, qui sera à l’affiche (8 représentations entre les 18 Fevrier et le 10 Mars 2023).
La deuxième production à mettre en évidence sera The Dead City (Die tote Stadt) de Korngold mise en scène par la directrice artistique de l’ENO, Annilese Miskimmon. Les rôles principaux seront tenus par Allison Oakes et Rolf Romei dans leurs débuts dans cette maison.
La troisième production à signaler est la Tosca de Christof Loy de Puccini avec Sinéad Campbell-Wallace dans le rôle-titre, sous la direction d’un chef bien connu à la Monnaie, Leo Hussain.
Les détails et les réservations sur le site de l’ENO