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La Monnaie

 

La nouvelle saison 23-24 de La Monnaie accueillera le début du Ring de Richard Wagner dans la production de Roméo Catellucci qui sera l’occasion d’un congrès organisé par notre cercle. Nous aurons l’occasion nd’y revenir.

Voici les équipes artistiques telles que les décrit le service presse de La Monnaie

L’Or du Rhin

« Notre directeur musical Alain Altinoglu connaît bien l’œuvre de Wagner. On se souvient de ses interprétations remarquables dans notre théâtre de Lohengrin (2018), de Tristan und Isolde (2019) et de Parsifal (2022) en version de concert. En 2015, à l’occasion d’une série de représentations de Lohengrin, il a été le premier chef d’orchestre français, après Pierre Boulez, à diriger une production à Bayreuth. En s’aventurant dans les méandres du magnum opus de Wagner avec l’Orchestre symphonique de la Monnaie, il marque une nouvelle étape décisive dans le voyage musical et artistique qu’il a entamé avec « ses » musicien·ne·s en 2016.

L’artiste total et le philosophe de l’art qu’est Romeo Castellucci assurera la mise en scène ainsi que la conception des décors, des costumes et des éclairages de la production. C’est un visage plus que familier à la Monnaie. Depuis ses débuts sur notre scène en 2010 avec Parsifal, il a marqué notre histoire de son empreinte avec des productions inoubliables d’Orphée et Eurydice (2014), Die Zauberflöte (2018), Jeanne d’arc au bûcher (2019) et Requiem (2022).

Romeo Castellucci sera accompagné du dramaturge Christian Longchamp, de la scénographe Paola Villani, de la costumière Theresa Wilson et de son collaborateur artistique Maxi Menja Lehmann. La distribution regroupe plusieurs spécialistes du répertoire wagnérien qui ont déjà figuré dans des productions de la Monnaie. Le baryton-basse Gábor Bretz, qui fait ses débuts dans le rôle de Wotan, a déjà foulé les planches de notre théâtre Die Zauberflöte mise en scène par Castellucci en 2018 où il interprétait Sarastro. Ce ne sera pas sa première prise de rôle wagnérienne sur nos planches puisqu’il avait interprété Heinrich der Vogler dans Lohengrin en 2018. Das Rheingold signera également le retour d’Andrew Foster-Williams, qui a fait ses premiers pas sur la scène de la Monnaie en 2019 pour ses débuts dans le rôle de Kurwenal dans Tristan und Isolde. Il prêtera sa voix au personnage de Donner.

Notre Froh, le ténor Julian Hubbard, est un invité régulier de la Monnaie depuis plus de dix ans, notamment la saison dernière où il a chanté le rôle-titre dans notre version concertante de Parsifal (Wagner). Cette saison, il fera également une apparition chez nous pour interpréter une seconde fois Peter Quint dans The Turn of the Screw. Nicky Spence, qui incarnera Loge, a fait ses débuts à la Monnaie il y a dix ans dans le rôle de Steva Burya dans Jenůfa. Il s’est également illustré dans d’autres productions bruxelloises, notamment en 2019 dans Le Conte du tsar Saltane (rôle qu’il reprendra également cette saison), ou encore en 2023 dans le rôle-titre de Nos.

Les déesses Fricka et Freia seront interprétées respectivement par la contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux et la soprano Anett Fritsch. Marie-Nicole Lemieux a déjà chanté à de nombreuses reprises sur la scène de la Monnaie, notamment dans Un ballo in maschera (2015), Œdipe (2011) et Pelléas et Mélisande (2008). Anett Fritsch, a fait ses débuts à la Monnaie dans le rôle de Fiordiligi dans Così fan tutte en 2013. En outre, nous accueillerons à nouveau Nora Gubisch pour incarner Erda, qui s’est également illustrée dans Tristan und Isolde en tant que Brangäne, et Scott Hendricks pour le rôle d’Alberich. Depuis ses débuts dans le rôle-titre de Macbeth (2010), le baryton américain a fait de fréquentes apparitions à la Monnaie, le plus récemment dans Le Nez de Chostakovitch.

Outre Peter Hoare dans le rôle de Mime, nous verrons également le retour d’Ante Jerkunica à la Monnaie, non seulement pour le rôle-titre du Conte du tsar Saltane, mais aussi pour celui de Fasolt. Son frère, Fafner, sera interprété par Wilhelm Schwinghammer, qui aurait déjà dû monter sur notre scène en 2020 en tant que Gurnemanz pour notre reprise du Parsifal de Castellucci, annulée en raison de la pandémie. La soprano Eleonore Marguerre, que l’on a déjà pu voir à la Monnaie en 2017 et en 2018 dans Foxie! et Frankenstein, interprètera le rôle de Woglinde aux côtés de la mezzo-soprano Jelena Kordić qui, forte de son expérience des opéras de Wagner au Nationaltheater de Mannheim (Die Walküre et Götterdämmerung), fera ses débuts dans notre maison dans le rôle de Wellgunde. Enfin, le rôle de Flosshilde sera attribué à Christel Loetzsch, que le public bruxellois a déjà pu admirer dans Macbeth Underworld en 2019″

 

Sur le site de La Monnaie

 

La Walkyrie

« Notre directeur musical Alain Altinoglu connaît bien l’œuvre de Wagner. On se souvient de ses interprétations remarquables dans notre théâtre de Lohengrin (2018), de Tristan und Isolde (2019) et de Parsifal (2022) en version de concert. En 2015, à l’occasion d’une série de représentations de Lohengrin, il a été le premier chef d’orchestre français, après Pierre Boulez, à diriger une production à Bayreuth. En s’aventurant dans les méandres du magnum opus de Wagner avec l’Orchestre symphonique de la Monnaie, il marque une nouvelle étape décisive dans le voyage musical et artistique qu’il a entamé avec « ses » musicien·ne·s en 2016.
L’artiste total et le philosophe de l’art qu’est Romeo Castellucci assurera la mise en scène ainsi que la conception des décors, des costumes et des éclairages de la production. C’est
un visage plus que familier à la Monnaie. Depuis ses débuts sur notre scène en 2010 avec Parsifal, il a marqué notre histoire de son empreinte avec des productions inoubliables d’Orphée et Eurydice (2014), Die Zauberflöte (2018), Jeanne d’arc au bûcher (2019) et Requiem (2022).
Romeo Castellucci sera accompagné du dramaturge Christian Longchamp, de la scénographe Paola Villani, de la costumière Theresa Wilson et de son collaborateur artistique Maxi Menja Lehmann.
La distribution regroupe plusieurs spécialistes du répertoire wagnérien qui ont déjà figuré dans des productions à la Monnaie. Le ténor Eric Cutler, qui endossera le rôle de Siegmund, a par exemple occupé à plusieurs reprises notre scène dans Les Contes d’Hoffmann (2019), Daphne (2014) et Les Huguenots (2011), ou encore pour ses débuts dans le rôletitre de Lohengrin en 2018. Il partageait alors la scène avec Gábor Bretz, qui chantera le rôle de Wotan pour la deuxième fois. Le barytonbasse a déjà foulé les planches de notre théâtre dans le Die Zauberflöte de Castellucci en 2018 où il interprétait Sarastro. En outre, nous accueillerons une nouvelle fois Ante Jerkunica, non seulement pour le rôletitre du Conte du tsar Saltane, mais aussi pour ceux de Fasolt, qu’il aura aussi chanté dans Das Rheingold, et de Hunding.
Le rôle de Sieglinde sera incarné par la soprano Sally Matthews, désormais une habituée de la Monnaie. Après ses débuts chez nous dans The Rake’s Progress (2009), elle est revenue pour plusieurs rôlestitres qui constituaient aussi des prises de rôle pour elle, comme Jenůfa (2014), Daphne (2014) et Norma (2021). Au cours de la saison 202223, elle a également interprété le rôle de la Feldmarschallin dans Der Rosenkavalier et Tatiana dans Eugène Onéguine. Ingela Brimberg, qui interprètera Brünnhilde, revient également dans notre
Théâtre après ses débuts dans le rôle de Valentine dans Les Huguenots (2011) et d’Elsa von Brabant dans Lohengrin (2018). La déesse Fricka sera chantée par la contralto canadienne MarieNicole Lemieux qui a déjà signé plusieurs prises de voix remarquées chez nous, notamment dans Un ballo in maschera (2015), Œdipe (2011) et Pelléas et Mélisande (2008).

Les walkyries seront confiées à plusieurs fidèles de la Monnaie : Christel Loetzsch (Macbeth Underworld, 2019), Tineke Van Ingelgem, Karen Vermeiren (Il trittico, 2022), Iris Van Wijnen (Parsifal, 2022) et la MM Soloist Lotte Verstaen (Eugène Onéguine, 2023), qui n’en sont pas à leur premier coup d’essai sur la scène bruxelloise. Enfin, Polly Leech, Katie Lowe et MarieAndrée BouchardLesieur feront cependant leurs débuts dans notre théâtre et dans leurs rôles respectifs avec cette production. »

Sur le site de La Monnaie

Opéra de Paris

Lohengrin en automne prochain

Accusée d’avoir tué son frère, l’héritier du duché de Brabant, Elsa demande à être défendue par celui qu’elle a vu en rêve. Quand celui-ci apparaît, conduit par un cygne, il accepte à condition que jamais elle ne lui demande son nom. Richard Wagner a 37 ans quand il signe avec Lohengrin son opéra romantique à la musique magnétique. En écrivant lui-même le livret (inspiré de légendes germaniques) et la partition, il pose les premiers jalons de son « drame musical » auquel contribuent également un prélude, des leitmotiv, un orchestre et des chœurs amples. Le metteur en scène Kirill Serebrennikov, connu pour ses créations puissantes, fait ses débuts à l’Opéra national de Paris avec cette œuvre qu’il éclaire d’une lumière sombre par une réflexion sur la guerre, machine à broyer les corps et les âmes.
Distribution : Piotr Beczala, Johanni van Oostrum , Wolfgang Koch, Nina Stemme et Gustavo Dudamel
Plus de détails sur le site de l’Opéra de Paris

Opéra de Dresde

‘opéra de Dresde vient de communiquer sa saison 2023-2024.

Les wagnériens ne manqueront pas Tristan und Isolde les 21, 25, 28 janvier et 3 février 2024 sous la direction de Christian Thielemann et avec dans les deux rôles titres, Klaus Florian Vogt et Camilla Nylund

(Coproduction ancienne avec l’opéra de Montpellier)

https://www.semperoper.de/en/whats-on/schedule/stid/en-tristan-and-isolde/55324.html#a_30339

Capitole de Toulouse

Un nouveau Tristan s’est levé depuis la scène de l’opéra national du Capitole (Toulouse)

Alors que les Cassandres montrent du  doigt un ciel opératique obscurci par les difficultés financières de certaines maisons d’opéras, fragilisées par la crise économique mais aussi par les choix de leurs directeurs artistiques, la scène toulousaine affiche une vigueur insolente et déconcertante, eu égard aux productions récemment montées et aux succès unanimement rencontrés (que ce soit du côté des récitals, ou même des opéras jugés « difficiles » tel le récent Wozzeck.)

Parmi ces incontestables réussites, qui hissent cette scène au tout premier plan, nous devons nous attarder un peu plus sur la naissance d’un nouvel interprète du rôle de Tristan, dans le chef d’œuvre wagnérien « Tristan und Isolde », en la personne de Nikolaï Schukoff.

Suite de l’article de Daniel Martinoles

Tristan : L’ivresse des sommets

C’est un pari un peu fou que tente Christophe Ghristi à Toulouse, pour cette reprise de la production de 2015  du Tristan und Isolde signée Nicolas Joël. Fou puisqu’il s’agit de confier une prise de rôle aux cinq protagonistes principaux, rien moins que cela.

Or Tristan est en soi une mécanique hors norme, une œuvre paroxystique quatre heures de musique durant, une performance au sens quasi athlétique du terme. Pour les deux rôles-titres, pour l’orchestre, pour le metteur en scène (on appréciera l’ironie de Wagner qui nomme « Handlung » soit « action » un opéra qui en est totalement dépourvu !) et, accessoirement pour le spectateur ; alors aligner les cinq planètes au premier jet (nous assistons à la première ce dimanche) relève de l’improbable, pour ne pas dire du miracle. C’est un peu à cela que nous avons assisté.

La suite de la critique sur le site de Forum Opera