© Benoit van Langenhove - Photo de Chantal de Galocsy -

C’est avec joie que nous avons accueilli les dernières annonces gouvernementales : le moment de vous retrouver est enfin venu. Ce samedi 12 juin à 10h30 une nouvelle conférence, après plusieurs mois de diffusions en ligne, se déroulera à nouveau en public.

Nous avions prévu une conférence pour accompagner la reprise de la mythique production de Castellucci du Parsifal de Richard Wagner. Vu la situation sanitaire, notre opéra national a modifié son programme au profit de la Tosca de Puccini.

Nous aussi, nous nous adaptons et nous remercions notre ami Benoit van Langenhove de Bouvekercke de nous proposer une conférence sur cet opéra.

Chemins vers Tosca

Benoit fait depuis longtemps partie des conférenciers introducteurs de la Monnaie. C’est dans cet esprit qu’il aborde cette matinée : vous offrir des clés pour mieux voir, entendre et apprécier le spectacle. Cette conférence sera aussi enrichie de nombreuses comparaisons discographiques

Tosca, c’est une action resserrée, qui se joue en moins d’une journée. Unité de temps, unité de lieu ou presque – la ville de Rome et des lieux de l’action identifiés, qu’on peut voir encore aujourd’hui : l’église Sant’Andrea della Valle, le palais Farnèse (actuelle ambassade de France en Italie) et le château Saint-Ange. Les quatre personnages principaux vont mourir en quelques heures : un assassinat celui de Scarpia, une exécution celle de Cavaradossi, deux suicides ceux d’Angelotti et de Tosca. Est-il un opéra qui aligne avec autant d’implacabilité que Tosca une telle suite de morts violentes ?

La carrière de Puccini est alors à son zénith, et son désir de se renouveler l’entraîne hors d’une certaine tradition intimiste, celle des « chambrettes d’amour languide » de Manon Lescaut et de La Bohème. A première vue, Tosca pourrait se résumer à une course à l’émotion, voire à une attaque des nerfs. Pourtant Puccini assure sans complexe l’héritage de ses aînés :  le dernier Verdi noyé dans la sauce wagnérienne qui contamine tout l’esthétisme fin-de-siècle.

Myrto Papatanasiu (Tosca), Laurent Naouri (Scarpia), photo de répétition, © Hugo Segers – La Monnaie, 2021

Benoit van Langenhove

Benoit van Langenhove est l’ancien responsable de Médiathèque (maintenant PointCulture) de Louvain-la-Neuve. Il a aussi enseigné à la Haute École de Namur (Henallux). Très impliqué dans le monde musical et culturel, il a été membre e.a. des conseils d’administration du Festival de Wallonie et du Centre Culturel du Brabant Wallon. Il a aussi fait partie du Conseil d’avis sur la musique classique auprès du ministre de la culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles.   Il passe sa retraite en s’occupant d’asbl musicales comme administrateur du Festival Ars Musica et du Cercle belge francophone Richard Wagner. Il fait toujours partie de l’équipe de conférenciers de La Monnaie et de l’équipe rédactionnelle de la revue Lectures.Cultures.

Date et heure

Le samedi 12 juin 2021 à 10h30

 

Réservation obligatoire

Pour le bon déroulement de la conférence, il est indispensable de s’inscrire auprès de elizabeth.mollard@cerclewagner.be

Si vous voulez inviter des amis, n’hésitez pas à les informer ou à donner les coordonnées du cercle.

Tarifs

Membres : 8 €
Non-membres : 13 €

Lieu

Librairie UOPC
Avenue Gustave Demey 14-16
B-1160 Bruxelles (Auderghem)
Tel: 02 / 663 00 40

Accès en transport en commun
Métro : ligne 5 station Herrmann-Debroux
Bus, Tram STIB : 8 – 34 – 41 – 42 – 72 – 94
Bus Tec : lignes C, E, 341, 343, 344, 345, 348, 349
Train : Delta

Lunch

En raison de la crise sanitaire, le Cercle n’organisera pas de lunch après cette conférence. Mais rien ne vous empêche d’offrir un verre au conférencier sur la terrasse d’un café des alentours.