© La Monnaie

Les chanteurs

CHRISTOPHER VENTRIS – Tristan – Débuts dans le rôle

Le ténor britannique Christopher Ventris a étudié à la Royal Academy of Music de Londres. Il y est devenu un des interprètes les plus courtisés du répertoire wagnérien.Il a fait ses débuts aux Bayreuther Festspiele, dans le rôle-titre de Parsifal dans la production de Stefan Herheim primée par Opernwelt. Il fut ensuite invité pour ce rôle au Wiener Staatsoper, au Bayerische Staatsoper, au Palau de les Arts Reina Sofía à Valencia, au Nationale Opera d’Amsterdam, au Royal Opera House Covent Garden à Londres, à l’Opéra national de Paris et au San Francisco Opera. Interprète de Lohengrin, après ses débuts dans le rôle au Teatro Comunale di Bologna, il s’est ensuite produit au Grand Théâtre de Genève, au Teatro Real de Madrid et au Dallas Opera, où il remporta l’award Maria Callas Debut Artist of the Year. Il a interprété Siegmund (Die Walküre) à Vienne, Bayreuth, Washington, Venise, Amsterdam, Budapest, Naples et, à ses débuts, au Semperoper Dresden. Il a ensuite fait ses débuts dans le rôle de Tannhäuser à Paris et d’Erik (Der fliegende Holländer) au San Francisco Opera.Outre le répertoire Wagner, Christopher Ventris a plusieurs cordes à son arc. Il a également interprété Peter Grimes (Britten), Florestan (Fidelio, Beethoven), Sergey (Lady Macbeth du district de Mtsensk, Chostakovitch), notamment à la Monnaie, et Jimmy Mahoney (Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny, Weill). Dans le rôle de Števa (Jenůfa, Janáček), il a fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York et interprété Laca (Jenůfa, Janáček) dans la production très appréciée de Dmitri Tcherniakov pour l’Opernhaus Zürich. Il a aussi chanté Max (Der Freischütz, Weber) à Milan, Zürich et Berlin, le rôle-titre dans Palestrina (Pfitzner) à Munich et le Comte Andrej Chovanski (Khovantchina, Moussorgski) au Wiener Staatsoper et au Royal Albert Hall de Londres dans le cadre des BBC Proms 2017.Plus tôt dans la saison, on a également pu admirer Christopher Ventris dans le rôle de Siegmund au Wiener Staatsoper.

BRYAN REGISTER – Tristan

Le ténor américain Bryan Register a étudié le chant lyrique à la Manhattan School of Music,puis a été rattaché aux studios du Santa Fe Opera et du Glimmerglass Opera. En 2012, il a remporté le Deuxième prix du concours vocal Liederkranz (Division Wagner). La large tessiture de sa voix lui a valu d’être souvent sollicité aux États-Unis pour des créations et des œuvres rarement à l’affiche. Très vite, il s’est spécialisé dans le répertoire wagnérien, avec récemment, les rôles de Siegmund (Die Walküre) au Grange Park Opera et au Theater Kiel, Tristan (Tristan und Isolde) auTokyo Nikikai Opera Theatre et au Grange Park Opera et le rôle-titre de Lohengrin au Hong Kong Arts Festival et au Savonlinna Opera Festival. Il a en outre été Florestan (Fidelio, Beethoven) à l’Opera Omaha et à l’English National Opera. Pour cette compagnie, il a aussi incarné Tambour-Major (Wozzeck, Berg). Il a également chanté l’Ode à la joie dans Neuvième symphonie de Beethoven avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra. La saison passée, il a incarné à la Monnaie le rôle titre dans Lohengrin dans la production d’Olivier Py et sous la baguette d’Alain Altinoglu.Toujours la saison passée, il a fait ses débuts dans le rôle d’Énée (Les Troyens, Berlioz) au Semperoper de Dresde,rôle qu’il avait également chanté lors de ses débuts au Frankfurt Oper.

FRANZ-JOSEF SELIG – König Marke

Le basse Franz-Josef Selig a d’abord étudié la musique sacrée à la Staatliche Hochschule für Musik de Cologne avant de suivre des cours de chant auprès de Claudio Nicolai. Vingt ans après ses débuts professionnels, il peut porter un regard rétrospectif sur une carrière impressionnante, qui a commencé en tant que membre de l’ensemble Aalto-Theater Essen et s’est poursuivie en tant que free-lance dans les grandes maisons d’opéra internationaux. Il s’est forgé une renommée de baryton-basse dramatique faisant autorité grâce à ses interprétations de Gurnemanz (Parsifal), du roi Marke (Tristan une Isolde), de Daland (Der fliegende Holländer) et de Fasolt (Das Rheingold), mais aussi de Sarastro (Die Zauberflöte, Mozart), de Rocco (Fidelio, Beethoven), d’Osmin (Die Entführung aus dem Serail, Mozart), de Fiesco (Simon Boccanegra, Verdi) et d’Arkel (Pelléas et Mélisande, Debussy). C’est ce rôle (d’Arkel) qu’il a interprété à la Monnaie en 1996. Par la suite, il y incarné chez nous Camillo (Wintermärchen, Boesmans), Veit Pogner (Die Meistersinger von Nürnberg, Wagner) et s’est produit dans divers concerts, notamment la saison passée dans le Requiem d’Antonín Dvořák sous la direction d’Hartmut Haenchen. Franz-Josef Selig a enregistré au moins une fois chacun de ses rôles fétiches sur CD ou DVD, ce qui a donné une discographie abondante, qui compte, entre autres, Prometheus son premier CD de Lieder. Récemment, il a à nouveau interprété Arkel dansla production de Krzysztof Warlikowski pour la Ruhrtriennale et dans celle de Robert Wilson pour l’Opéra de Paris, Sénèque (L’Incoronazione di Poppea, Monteverdi) au Berliner Staatsoper, et les rôles de Marchese di Calatrava / Padre Guardiano (La forza del destino, Verdi) au Oper Frankfurt. En concert, il chante cette saison Paulus (Mendelssohn) avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks à Munich, Missa Solemnis(Beethoven) avec le Konzerthausorchester Berlin, le Requiem(Mozart) ave le WDR Sinfonieorchester et Szenen aus Goethes Faust (Schumann). La saison prochaine, Franz-Josef Selig reviendra sur notre scène pour un récital avec des Lieder de Carl Loewe, Rudi Stephan et Hugo Wolf.

ANN PETERSEN – Isolde

La soprano danoise Ann Petersen est avant tout célèbre pour ses interprétations du répertoire allemand, et plus particulièrement celui de Wagner et Strauss. Ce répertoire l’a amenée sur de grandes scènes internationales telles que le Wiener Staatsoper, le Staatsoper Berlin, le Royal Opera House Covent Garden, le Teatro alla Scala de Milan, le Teatro Colón à Buenos Aires, l’Opéra national de Paris, le Teatro Real de Madrid et le Festspielhaus Baden-Baden. Dans le répertoire wagnérien, elle a incarné Freia (Das Rheingold) à l’Opéra national de Paris, au Royal Opera House Covent Garden et au Semper Oper; Isolde (Tristan und Isolde) à l’Opéra de Lyon, au Welsh National Opera et à l’Opéra national grec; Elsa (Lohengrin) au Teatro Colón, au Teatro La Scala et à l’Oper Hamburg; Elisabeth (Tannhäuser) au Staatsoper Berlin et à Copenhague; Senta (Der fliegende Holländer) au Teatro Regio di Torino, aux Chorégies d’Orange et à Copenhague; Gutrune (Die Götterdämmerung) au Staatsoper Berlin. Dans le répertoire de RichardStrauss, elle a chanté les rôles-titres d’Ariadne auf Naxoset de Salome, Impératrice (Die Frau ohne Schatten) et La Maréchale (Der Rosenkavalier). On a également pu l’applaudir dans le rôle de Marietta (Die Tote Stadt, Korngold), dans le rôle-titre de Leonore (Beethoven) et dans le personnage de Desdemona (Otello, Verdi).Ann Petersen s’est produite en concert dans la Neuvième Symphonie de Beethoven (sous la direction de Kent Nagano), dans les Deuxième, Quatrième et Huitième Symphonies de Mahler, dans Mesa da Requiem de Verdi, dans le Stabat Mater de Dvořák, dans les Vier letzte Lieder de Strauss (avec Hartmut Haenchen et Kent Nagano), dans les Wesendonck Liederde Wagner (avec Christian Thielemann ainsi que Kirill Petrenko), dans le Lobgesanget Elias de Mendelssohn, et dans Les Béatitudes de César Franc.Elle a récemment interprété La Maréchale à Tel Aviv, Isolde à Kassel, à Lyon et au National Centre for the Performing Arts de Beijing, Ellen Orford (Peter Grimes, Britten) à Monte Carlo, et a fait ses débuts dans le rôle de Minnie (La fanciulla del West, Puccini) à Copenhague. Nous pourrons prochainement applaudir Ann Petersen dans le rôle de Salome au Théâtre du Bolchoï, sous les traits d’Isolde au Teatro Comunale di Bologna, dans les Vier letzte Liederde Strauss avec l’Orchestre de l’Opéra à Copenhague, et à nouveau à Beijing dans les personnages d’Isolde et de Kundry (Parsifal), et pour finir, dans Ariadne auf Naxos au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg.Anne Petersen est par ailleurs membre de l’ensemble de l’Opéra de Copenhague.

RICARDA MERBETH – Isolde – Débuts à la Monnaie

La soprano allemande Ricarda Merbeth étudie à la Hochschule für Musik und Theater Felix Mendelssohn Bartholdy à Leipzig puis se perfectionne auprès de Wolfgang Millgramm.
Elle commence sa carrière à Magdeburg et Weimar puis est invitée en 1999 à incarner Marzelline (Fidelio, Beethoven) au Wiener Staatsoper. Membre de l’ensemble de cette maison jusqu’en 2005, elle y interprète notamment le rôle-titre de Daphne (Strauss) qui favorise sa percée sur la scène internationale en 2004. Nommée Kammersängerin en 2010, elle se produit encore régulièrement au Wiener Staatsoper.
Ricarda Merbeth est en outre une valeur établie des Bayreuther Festspiele ; après ses débuts en 2001, en Freia et Gutrune dans la mise en scène de Der Ring des Nibelungen signée Jürgen Flimm, elle y revient en Elisabeth (Tannhäuser) et Senta (Der fliegende Holländer).
Elle a incarné de nombreux autres
rôles wagnériens, comme Sieglinde
(Die Walküre), Elsa (Lohengrin), Isolde (Tristan und Isolde), Venus (Tannhäuser) et Brünnhilde (Die Walküre / Siegfried /Götterdämmerung) ; le répertoire straussien dans les rôles-titres de Die ägyptische Helena, Ariadne auf Naxos, et Elektra, et en Marschallin (Der Rosenkavalier) ; ou encore Marietta (Die tote Stadt, Korngold), Leonore (Fidelio), Emilia Marty (L’Affaire Makropoulos, Janáček), Marie (Wozzeck, Berg), sur de grandes scènes internationales, comme le Bayerische Staatsoper à Munich, le Staatsoper Under den Linden à Berlin, le Teatro alla Scala à Milan, le New National Theatre à Tokyo, l’Opéra national de Paris, le Teatro Real à Madrid, le Gran Teatre del Liceu à Barcelone, De Nationale Opera à Amsterdam et les opéras de Toulouse, Marseille, Helsinki, Stockholm, Zurich, Sydney et New York.
Parmi ses engagements récents et à venir, citons Elektra au Staatsoper Unter den Linden, Senta au Semperoper Dresden, les rôles-titres de Turandot (Puccini) à l’Opéra de Marseille et de Salome (Strauss) en compagnie de l’Orchestre philharmonique d’Osaka, ou encore Die Färberin (Die Frau ohne Schatten, Strauss) à la Philharmonie de Berlin et Helena à la Scala.

KELLY GOD – Isolde – Débuts à la Monnaie

La soprano Kelly God a étudié le chant auprès de Mya Besselink au Conservatoire de Maastricht. En 2001, elle a été finaliste du concours du Belvédère à Vienne.
Après ses débuts à l’opéra en Micaela (Carmen, Bizet) au Stadttheater Giessen, elle a été engagée en 2002 par le Theater Erfurt, où elle est remarquée dans les rôles-titres d’Adriana Lecouvreur (Cilea) et de Maria Stuarda (Donizetti). Elle y interprète également Hanna Glawari (Die lustige Witwe, Lehár), Die Marschallin (Der Rosenkavalier, Strauss), Amazily (Fernando Cortez, Spontini) et Cook (Waiting for the Barbarians, Glass).
En 2006, elle est engagée en tant que jeune soprano dramatique au Staatsoper Hannover, où elle interprète notamment les rôles wagnériens de Freia (Das Rheingold), Sieglinde (Die Walküre), Gutrune (Götterdämmerung), Elisabeth (Tannhäuser) et Senta (Der fliegende Holländer), mais aussi Ellen Orford (Peter Grimes, Britten), Giorgetta (Il Tabarro, Puccini), Contessa (Le nozze di Figaro, Mozart), Liù (Turandot, Puccini), Katrina Ismailova (Lady Macbeth du district de Mzensk, Chostakovitch), Agathe (Der Freischütz, von Weber) et Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites, Poulenc).
En 2008, elle fait ses débuts au Deutsche Oper de Berlin en Gertrud (Hänsel und Gretel, Humperdinck). En 2010, elle chante pour la première fois pour le Nationale Reisopera, en Amelia (Un ballo in maschera, Verdi) et fait ses débuts en 2013 à l’Opéra national de Paris en Gerhilde (Die Walküre). Cette saison elle a fait à Hanovre ses débuts dans le rôle d’Isolde (Tristan und Isolde, Wagner).
Elle se produit en soliste lors de plusieurs concerts du Nouvel an en janvier 2018 avec l’Antwerp Symphony Orchestra dirigé par Philippe Herreweghe, qui l’invite alors à donner les Wesendonck-Lieder de Wagner lors de l’édition 2018 du Festival de Saintes.
Kelly God interprètera prochainement le rôle-titre d’Aida (Verdi) lors du Festival Classique à La Haye ; en 2020, elle sera de nouveau Isolde à l’affiche du Nationale Reisopera.

ANDREW FOSTER-WILLIAMS – Kurwenal – Débuts dans le rôle

Le baryton-basse britannique Andrew Foster-Williams remporte, dès ses études à la Royal Academy of Music de Londres, différents prix dont l’Opera Prize, le Flora Nielsen Recital Prize et l’Elena Gerhardt Lieder Prize. D’abord spécialiste du répertoire baroque et des classiques viennois (Bach, Gluck, Haendel, Mozart), il se tourne vers des rôles plus dramatiques, comme Don Pizarro (Fidelio, Beethoven) au Theater an der Wien et à la Philharmonie de Paris, et Telramund sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Il interprète notamment Captain Balstrode (Peter Grimes, Britten) à l’Opéra de Lyon et au Theater an der Wien, Nick Shadow (The Rake’s Progress, Stravinsky) à l’OpéraNational de Lorraine, Donner (Das Rheingold, Wagner) à la Ruhrtriennale et Gunther (Götterdämmerung) à Opera North. Il explore les divers styles de la musique française, de la tragédie lyrique Les Horaces (Salieri) sous la direction de Christophe Roussetà Golaud (Pelléas et Mélisande, Debussy) au Bolchoï et Escamillo (Carmen, Bizet) dans la mise en scène de Kasper Holten aux Bregenzer Festspiele. Il se produit en concert dans Die Jahreszeiten de Haydn, les Passion selon saint Matthieu et Passion selon saint Jean de Bach, mais aussi le War Requiem de Britten, la Messe glagolitique de Janáček,la Huitième symphonie de Mahlerou Elijah de Mendelssohn, sous la direction d’Ivor Bolton, Franz Welser-Möst,Michael Tilson ThomasetEdo de Waart.À la Monnaie, ilincarne en 2014 Don Pizzaro dans une version de concert de Fidelio (Beethoven) et la saison passée il a interprété Telramund dans la production d’Olivier Py et Alain Altinoglu.Plus tôt cette saison, Andrew Foster-Williams a fait ses débuts dans le rôlede Lysiart (Euryanthe, von Weber) au Theater an der Wien et ainterprété Golaudau Theater Basel.

NORA GUBISCH – Brangäne

Nora Gubisch commence sa formation musicale à la maîtrise de Radio France. Elle étudie le piano chez Catherine Collard puis le chant avec Christiane Eda-Pierre au Conservatoire de Paris, où elle obtient un Premier prix. Elle rencontre par la suite Vera Rosza qui devient son maître.Depuis, elle enchaîne les rôles et les productions prestigieuses à travers le monde. Elle incarne notamment les rôles-titres de Carmen (Bizet), Juditha triumphans (Vivaldi), Salammbô (Fénelon), La Belle Hélène (Offenbach), The Rape of Lucretia (Britten), Salomé (Mariotte), Tancredi (Rossini), Thérèse (Massenet) ; ainsi que les rôles de Sesto (La clemenza di Tito, Mozart), Pénélope (Il ritorno d’Ulisse in patria, Monteverdi), Marguerite (La Damnation de Faust, Berlioz), Charlotte (Werther, Massenet), Judith (Le Château de Barbe-Bleue, Bartók), Amneris (Aida, Verdi) ; et les rôles wagnériensde Magdalene (Die Meistersinger von Nürnberg), Waltraute (Götterdämmerung) et Brangäne (Tristan und Isolde). Elle chante sous la direction de notamment Sir Colin Davis, Lorin Maazel, Ádám Fisher, Georges Prêtre, Christoph Eschenbach et Myung Wung Chung.Nora Gubisch se consacre également à l’oratorio et à la musique de chambre. Elle forme un duoavecAlain Altinoglu et avec lequel elle a enregistré deux disques de mélodies françaises salués par la critique, notamment avec des œuvres de Ravel et de Duparc, ainsi qu’un disque intitulé Folk Songs. Elle a fait ses débuts à la Monnaie dans le rôle de Madame de la Haltière (Cendrillon, Massenet). Elle y a chanté ensuite, outre un récital et plusieurs concerts, lesrôlesd’Hedwige dans une version de concert de Guillaume Tell (Rossini),d’Amneris (Aida)et de Judith(Le Château de Barbe-Bleue, Bartók). La saison prochaine, elle retourne à la Monnaie pour une récital avec Alain Altinoglu au piano. En France, Nora Gubisch a été nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

ÈVE-MAUD HUBEAUX – Brangäne

La mezzo-soprano suisse Ève-Maud Hubeaux étudie le piano et ensuiteentame des études de chant au Conservatoire de Lausanne avec Hiroko Kawamichi. Elle est également titulaire d’un Master de Droit.Après avoir débuté dans Mercedes (Carmen) et Ines (Il trovatore) à l’Opéra de Lausanne, elle est engagée par l’Opera studio du Rhin. Pour ses débuts au Gran Teatre del Liceu à Barcelone elle remplace quasi au pied levé le rôle-titre dans La Favorite(Donizetti), l’événement marque aussi ses débuts dans le rôle de Léonor de Guzman. À Paris, elle chante Thibault (Don Carlos, Verdi)à l’Opéra national et Dame Ragonde (Le Comte Ory, Rossini)à l’Opéra Comique. Elle chante sa première Princesse Eboli (Don Carlos, Verdi)à l’Opéra de Lyonet elle enchaîne ensuite avec Baba the Turk(The Rake’s Progress, Stravinsky) à l’Opéra de Bâle, puis aborde Scozzone (Ascanio, Saint-Saëns) au Théâtre des Nations à Genève. Finalement elle chante Armida (Rinaldo,Haendel)en tournée avec l’Orchestre de Chambre de Bâle, sous la direction de Christophe Rousset. En concert, elle aborde les solosdans la 2èmeSymphoniede Gustav Mahler, dans La Rédemptionde César Franck et dans le Requiemde Giuseppe Verdi. Ève-Maud Hubeaux a débutéà la Monnaie en tant que Oberspriesterin dans la création mondiale de Penthesilea(Pascal Dusapin) en 2015. Elle est revenue en 2016pour le rôle d’Ursule (Béatrice et Bénédict, Berlioz).Ses récents et futurs engagements incluentses prises de rôles de Reine Gertrude (Hamlet, Thomas) à Barcelone et de Suzuki (Madama Butterfly, Puccini) à Paris, ainsi que les rôles de Nerone (Agrippina, Haendel), Cornelia (Giulio Cesare, Haendel) et le rôle-titre dans Isis(Lully), trois projets baroques avec Christophe Roussetet Les Talens Lyriques. Cette été Ève-Maud Hubeaux fera ses débutsau Salsburger Festspiele dans le rôle deLa Sphinge (Œdipe, Enescu).

WIARD WITHOLT – Melot / ein Steuermann

Le baryton Wiard Witholta étudié aux Conservatoires de Rotterdam et d’Amsterdam, puis à la Nieuwe Opera Academie d’Amsterdam. Il était membre de l’Opera Studio Nederland et de l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris.En 2007 il a représenté les Pays-Bas à la BBCCardiff Singer of the World Competition. De 2009 jusqu’à 2015 il intègre l’ensemble de l’Opéra de Dessau où il interpréte notamment Heerrufer (Lohengrin, Wagner), Maximilian (Candide, Bernstein), Papageno (Die Zauberflöte, Mozart) et Silvano (Un ballo in maschera, Verdi). Au cours deses années, il fait ses débuts au Teatro Real de Madrid dans le rôle de Frère Léon (Saint-François d’Assise, Messiaen), à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège dans Il Conte Almaviva (Le nozze di Figaro, Mozart) et de l’Opéra national du Rhin où il chante Falke (Die Fledermaus, J. Strauss).Depuis le début de cette saison Wiard Witholt fait partie de l’ensemble de l’Opéra de Augsburg où il a chantéDottor Malatesta (Don Pasquale, Donizetti), Albert (Werther, Massenet), Dudiwoj (Dalibor, Smetana) en Kris Kelvin (Solaris, Dai Fujikura). À la Monnaie il a incarné Un berger (Pelléas et Mélisande, Debussy) et Il commisario / L’ufficiale (Madama Butterfly, Puccini). Sur notre scène, ila participé également, dans le rôle de Bote,dans la création mondiale de Penthesilea(Dusapin). La rencontre avec Pascal Dusapin sera à la base de son engagement par le Festival de Sydney pour y chanter le principal personnage masculin dansPassion.En concert, Wiard Witholt a interprété des œuvres de Bach, notammentJohannes-Passion, Mattheüs-Passion, Weinachtsoratoriumet descantates, mais aussi les Lieder eines fahrenden Gesellen(Mahler), Ein deutsches Requiem(Brahms)et La Naissance de David de Sassoun(Garbis Aprikian), ce dernier à l’Opéra comique à Paris avec l’Orchestre du Gulbenkian sous la direction d’Alain Altinoglu.

ED LYON – Ein Hirt / Ein junger Seemann

En marge de ses études d’histoire de l’art au St John’s College de la Cambridge University, le ténor britannique Ed Lyon se forme à la Royal Academy of Music et au National Opera Studio. Sonrépertoire va de Monteverdi à des créations contemporaines, en passant par le baroque (Haendel, Rameau, Lully), le classicisme viennois (Mozart, Haydn), mais aussi Strauss, Stravinsky, Britten et d’autres compositeurs du XXe siècle. Parmi ses rôles marquants, citons Colin (L’Écume des jours, Denisov) à l’Oper Stuttgart, Števa (Jenůfa, Janáček), Der Tanzmeister (Ariadne auf Naxos, Strauss), les personnages wagnériens Ein junger Seemann (Tristan und Isolde), Steuermann (Der fliegende Holländer) et Walther von der Vogelweide (Tannhäuser) au Royal Opera House, le rôle-titre de L’Orfeo (Monteverdi) dans la production de Trisha Brown et René Jacob au Festival d’Aix-en-Provence, L’anima del filosofo, ossia Orfeo ed Euridice (Haydn) sous la directionde Teodor Currentzis. Il collabore régulièrement avec Les Arts Florissants et le chef d’orchestre William Christie, notamment pour le rôle-titre de Hippolyte et Aricie (Rameau) au Festival de Glyndebourne. Il crée en outre le rôle d’Eduardo (The Exterminating Angel, Adès) aux Salzburger Festspiele. Pour ses débuts à la Monnaie, il a chanté Valère et Damon dans une version de concert des Indes galantes (Rameau), les parties de ténor lors de la création mondiale de Shell Shock (Nicholas Lens) et s’est produit dans le cycle de lieder de Janáček, Journal d’un disparu, mis en scène par Ivo Van Hove. Toujours à la Monnaie, il a fait, au début de cette saison, ses débuts dans le rôle de Tamino (Die Zauberflöte, Mozart).Parmi ses engagements les plus récents et à venir, mentionnons Saint François d’Assise (Messiaen) au Japon, sous la direction de Sylvain Cambreling, Belmonte (Die Entführung aus dem Serail, Mozart) au Grange Festival, Alessandro (Eliogabalo, Cavalli) au Nationale Opera Amsterdam, Peter Quint (The Turn of the Screw, Britten) au Garsington Opera et War Requiem de Britten avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra

 

La direction musicale

ALAIN ALTINOGLU- Direction musicale

Né à Paris en 1975, Alain Altinoglu étudie au Conservatoire national supérieur de musique de sa ville natale où il enseigne actuellement. Après avoir dirigé l’Orchestre symphonique de la Monnaie dans Cendrillon(Massenet) et différents concerts, il en devient le directeur musical en 2016. Depuis lors, il dirige «son» orchestre dans plusieurs interprétations applaudies du Coq d’or(Rimski-Korsakov), d’Aida(Verdi), des Dialogues des Carmélites(Poulenc), de Lohengrin(Wagner),du Château de Barbe-Bleue(Bartók)et de Don Pasquale (Donizetto),ainsi que dans un vaste répertoire symphonique allant de Beethoven à Stravinsky, en passant par Brahms, Berlioz, Fauré, Janáček, Bartók ou encore Ravel.Ces dernières saisons, le chef d’orchestre français a également fait ses débuts à Bayreuth avec un Lohengrin (Wagner) couronné de succès et au Royal Opera House Covent Garden avec Don Giovanni(Mozart). La création mondiale de Rote Laterne(Christian Jost)à l’Opernhaus de Zurich, Manon Lescaut(Puccini) au Bayerische Staatsoper, un double programme Iolantaet Casse-Noisette(Tchaïkovski) à l’Opéra de Paris et de nouvelles productions de Macbeth(Verdi) au Wiener Staatsoper, de Salome (Strauss) au Deutsche Oper de Berlin et de Pelléas et Mélisande(Debussy) à l’Opernhaus de Zurich et au Wiener Staatsoper se sont révélés des temps forts de sa carrière. En octobre dernier, il a dirigé Les Troyens(Berlioz) au Wiener Staatsoper.Il est en outre régulièrement à la tête d’éminents orchestres internationaux comme le Chicago Symphony Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Wiener Philharmoniker, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, la Staatskapelle Dresden, le Tonhalle Orchester Zürich et le Berliner Philharmoniker.Récemment, il s’est produit en outre au Weiner Musikverein, au Concertgebouw d’Amsterdam et aux Philharmonie de Kölner et de Paris.En sa qualité de pianiste, Alain Altinoglu se consacre au répertoire du lied avec la mezzo-soprano Nora Gubisch. Il aime également faire découvrir l’univers de la musique classique aux enfants, notamment avec son livre «Maestro, à vous de jouer!» et à travers ses populaires concerts familiaux comme le Beethoven for Kids. Cette saison à la Monnaie, il luireste à diriger ledernierconcerts de notre cycle symphonique Beethovenainsi que l’opéra Le Conte du tsar Saltane(Rimski-Korsakov).

MARTINO FAGGIAN – Chef des chœurs

Martino Faggiani est né à Rome. Après des études de piano, de clavecin et de composition au Conservatoire Santa Cecilia de sa ville natale, il se consacre à la direction de chœur, collaborant avec de nombreux ensembles vocaux. En 1992, il devient l’assistant de Norbert Balatsch à l’Académie Santa Cecilia. Il y participle à un grand nombre de productions et y dirige à plusieurs reprises, travaillant aux côtés de chefs d’orchestre comme Claudio Abbado, Myung-Whun Chung, Daniele Gatti, Kent Nagano, Georges Prêtre et Giuseppe Sinopoli. Depuis 2002, il est chef des chœurs au Teatro Regio de Parme, une fonction qu’il exerce également depuis 2012 à la Monnaie où il prépare les chœurs pour tous les opéras et concerts.Avec Die Zauberflöte (Mozart), De la maison des morts (Janáček),LaGioconda(Ponchielli), lapremière mondiale de Frankenstein (Mark Grey), Robert le Diable (Meyerbeer)en version de concert ainsi queLe Conte du tsar Saltane(Rimski-Korsakov), la saison 2018-19 est particulièrement intense pour les chœurs de la Monnaie. La discographie de Martino Faggiani comprend des enregistrements d’Assassinio nella cattedrale de Pizzetti, Ernani et Macbeth de Verdi, Marino Falierode Donizetti, un CDavec Jonas Kaufmann et le Mahler Chamber Orchestra sous la direction de Claudio Abbado et une intégrale des opéras de Verdi sur DVD.

 

L’équipe de production

RALF PLEGER Concept artistique et mise en scène

Ralf Pleger a étudié la musicologie, l’histoire de l’art et l’italien à Berlin et Milan. Il a ensuite travaillé comme dramaturge free-lance pour le Staatsoper Unter den Linden et les Innsbrucker Festwochen. C’est également à cette époque qu’il reçoit ses premières commandes pour la radio et latélévision. Depuis, il fait aussi bien des programmes radio et des documentaires pour la télévision que du cinéma d’art et d’essai et des productions scéniques, toujours autour du thème de la musique. Il a notamment réalisé les films Wagnerwahn (nominé pour un Emmy Award), Die Akte Tschaikowsky –Bekenntnisse eines Komponisten (récompensé d’un ECHO Klassik Award), et Beauty is a Crime (2015), une méditation sur l’art et la musique en collaboration avec Patricia Kopatchinskaja, Musica Aeterna et Teodor Currentzis. Récemment, Ralf Pleger a réalisé In War and Peace –Harmony Through Music, un spectacle-concert autour de la diva d’opéra Joyce DiDonato. Cette production –qui a été présentée au Carnegie Hall de New York, au Teatro Real de Madrid, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, au Wiener Konzerthaus et à l’Elbphilharmonie de Hambourg –est également partie en tournée en Russie, en Chine et dans les deux parties du continent américain. Joyce DiDonato a également interprété le rôle principal dans le film de Pleger The Florence Foster Jenkins Story, flamboyant mélange de drame musical et de documentaire sur la carrière de Florence Foster Jenkins, qui aspire à devenir une grande chanteuse d’opéra. Joyce DiDonato avait déjà prêté son concours au film Drama Queens (2012) de Ralf Pleger, aux côtés de Marilyn Horne, Plácido Domingo et la créatrice de mode Vivienne Westwood. Dans son univers cinématographique inventif et fantaisiste, Ralf Pleger mélange de manière innovante des techniques issues de différentes disciplines. En 2017, l’International Festival Golden Prague a même créé un nouveau prix du jury pour l’Originalité, en reconnaissance de la technique de production originale et non conventionnelle de son film The Florence Foster Jenkins Story.

ALEXANDER POLZIN – Concept artistiqueet décors

La carrière du sculpteur, peintre et décorateur Alexander Polzin a pris un tournantinternational en 1991 avec le succès de sa première exposition à la Kulturhaus Pankow de Berlin. Les années suivantes, il est Artiste en résidence à l’International Artists House d’Herzliya (Israël) où il crée la sculpture Der Steinhändler, au ETH de Zürich (1998), au Montalvo Arts Center de Saratoga en Californie (2004), et au Centre for Advanced Study au Käte Hamburger Collegium for Research in the Humanities de Bonn (2010/11). Il est également invité à enseigner au Eidgenössische Technische Hochschule de Zürich et à l’University of California à Santa Cruz. On a pu voir ses réalisations dans de nombreuses expositions : au Getty Center à Los Angeles (2000) ; à l’Institute of Advanced Studies de Berlin (2004) ; au Bard College de New York (2006) ; au San Francisco International Arts Festival (2008) ; au Teatro Real de Madrid (2011) ; au Salzburg Easter Festival et à l’Anna Akhmatova Museum de Saint-Pétersbourg. En 2014, il expose à la Galerie Kornfeld de Berlin et en 2015 aux Maestro Artsà Londres ainsi qu’Musée du Vaticanà Rome. Ses sculptures sont exposés dans desespaces publics tels que le Collegium Helveticum de Zürich(The Fallen Angel), sur la Potsdamer Platz de Berlin(Giordano Bruno Monument), à la Tel Aviv University(Socrates)et dans le Jardin Anne Frank à Paris (en mémoire de Paul Celan). Ses sculptures ornent également le foyer de l’Opéra Bastille(The Couple) ainsi que notre Grand Foyer à la Monnaie (en mémoire de Gerard Mortier).Alexander Polzin travaille également comme décorateur pour le théâtre, l’opéra et la danse. Il a notamment créé des décors pour La página en blanco (PilarJurado), The Conquest of Mexico (Rihm), Lohengrin (Wagner)pour le Teatro Real de Madrid etParsifal (Wagner) pour le Salzburg Easter Festival et le BeijingMusic FestivalIl a fait ses débuts en tant que metteur en scène à le Tiroler Festspiele Erl avec Fidelio (Beethoven) en 2014. L’année suivante, il met en scène Iphigénie en Tauride (Gluck) pour le Grand Théâtre de Genève et la création mondiale El público (Mauricio Sotelo)pour le Teatro Real à Madrid. En 2016 il réalise Falstaff(Verdi) à Genève. Alexander Polzin est également l’auteur des décors d’Aida pour la Monnaie, la production avec laquelle nous avons clôturé notre saison 2016-17.

WOJCIECH DZIEDZIC – Costumes

D’origine polonaise, Wojciech Dziedzic dessine des costumes pour l’opéra, le théâtre et la comédie musicale et mène en parallèle une carrière de styliste. Il s’est formé à l’Académie Gerrit Rietveld d’Amsterdam et au Central Saint Martins College of Art and Design de Londres.Il a dessiné les costumes pour les productionscomme Eugène Onéguine (Tchaïkovski) à l’Opéra de Francfort, The Crucible(Arthur Miller) à Broadway avec Ivo van Hove (musique de Philip Glass), The Glass Menagerie(Tennessee Williams) misen scène de Sam Gold avec la compagnie Toneelgroep Amsterdam,Sweeney Toddpour le Nederlandse ReisoperaFidelio (Beethoven) avec Alexander Polzin au Tiroler Festspiele Erl, Boris Godounov(Moussorgski) avec Johan Simons, The Conquest of Mexico (Rihm) avec Pierre Audi et Lohengrin(Wagner) avec Lukas Hemleb au Teatro Real de Madrid, De meiden(Genet) avec Toneelgroep Amsterdam et Katie Mitchell.Il collabore étroitement avec Ivo van Hove pour lequel il a réalisé les costume pour MariaStuart (Schiller), Angels in America (Kushner), Kreten en gefluister(Bergman), And never we’ll be parted (Fosse), De vrek(Molière) et La Dame aux camélias (Dumas fils). À l’opéra, ils élaborent ensemble Mazeppa (Tchaïkovski) au Komische Oper de Berlin et créent Brokeback Mountain (Wuorinen) et El público(Sotelo) au Teatro Real de Madrid. À la Monnaie, Wojciech Dziedzic a dessiné les costumes pour la création mondiale de Penthesilea(Dusapin) dans une mise en scène de Pierre Audi et une scénographie de Berlinde De Bruyckere.Parmis ses projets à venir, citons Aus Licht (Stockhausen) à De Nationale Opera d’Amsterdam etLes Indes galantes (Rameau) à l’Opéra national de Paris.Wojciech Dziedzic enseigne dans les deux institutions où ils s’est formé et depuis 2010 il dirige le département de mode duSchool of Form de Poznań.

JOHN TORRES – Éclairages

Débuts à la MonnaieJohn Torres, qui a débuté sa carrière comme production manager et éclairagiste pour la Trisha Brown Dance Company, a également collaboré à des projets de la Martha Graham Dance Company et Mikhail Baryshnikov.Ces dix dernières années, il a conçules éclairages de nombreux projets de danse, théâtre et opéra, mais aussi pour des concerts et défilés de mode, et collaboré à des publications telles que Vogue. Côté opéra, il a notamment réalisé l’éclairage d’Idomeneo(Mozart)et Orfeo ed Euryidice(Gluck) pour l’Opéra national de Montpellier (2012/2013), Turandotpour le Teatro Real de Madrid (2018), The Mile-Long Opera: a biography of 7 o’clock (David Lang), un projet collectif à New York (2018) et La Traviata (Verdi) dans une mise en scène de Robert Wilson au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg (2018).Au théâtre, il a récemment fait l’éclairage de Twelfth Night (Shakespeare) pour la compagnie Shakespeare au Park de New York et de The Black Clown pour l’American Repertory Theater de Cambridge, dans le Massachusetts. Il a également collaboré aux spectacles musicaux Lady Gaga and Tony Bennett Cheek to Cheek, Cosmic Journey(Solange Knowles)et Joni 75: A Birthday Celebration(Joni Mitchell).Côté danse, les productions récentes auxquelles il a participé sont Toss and Roguesde Trisha Brown au Festival d’Automne à Paris (2015) et Available Lightde Lucinda Childs au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles (2015). On retrouve également John Torres dans l’univers de la mode où il a notamment assurél’éclairage des défilés de Givenchy (S/S 2015) et Hermès (Here/Elsewhere 2016), tous deux à New York. Il a en outre travaillé avec Steven Klein à la réalisation des clips musicaux de Nicki Minaj(Chun Li) et Kanye West (Wolves).Cette saison, il travaillepar ailleurs à une nouvelle production de l’opéra Atlas(Meredith Monk) au Walt Disney Concert Hall.

FERNANDO MELO – Chorégraphie

À l’âge de 16 ans, le Brésilien Fernando Melo a reçu une bourse d’étude pour le Wiener Staatsballett. Depuis, il habite et travaille en Europe. De 2012 à 2017, il fut chorégraphe répétiteur à la GöteborgsOperans Danskompani.Fernando Melo a créé des chorégraphies pour différentes compagnies de danse telles que la GöteborgsOperans Danskompani (Göteborg), Fondazione Nazionale della Danza / Aterballetto (Reggio Emilia), Introdans (Arnhem), Staatstheater am Gärtnerplatz (München), Luzerner Theater (Luzern), Norrdans (Härnösand), Aspen Santa Fe Ballet (Aspen), Ballet Hispanico (New York) et le Banff Centre for Arts and Creativity(Banff, Canada). Son film Nonstopa été présenté au festival Cinedans d’Amsterdam, tandis que son film Mahjonga remporté l’Audience Award 2010 du San Francisco Dance Film Festival. Fernando Melo est par ailleurs chorégraphe pour l’opéra. Parmi les récentes productions auxquelles il a apporté son concours, citons Die Shöpfung(Joseph Haydn) pour Vocal Futures à Londres (2013), Daphne(Richard Strauss) au Théâtre du Capitole de Toulouse (2014) et Solaris(Detlev Glanert) à l’Opéra de Cologne (2014). En 2016, Fernando Melo a réalisé pour la Monnaie la chorégraphie de L’Opera Seria(Florian Leopold Gassmann), dans une mise en scène de Patrick Kinmonth et sous la direction musicale de René Jacobs.