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Charlie Roquin

Les maîtres de Bayreuth

Le Cherche midi (24/08/2023)
240 pages
EAN : 9782749176550

Résumé de l’éditeur
Une plongée romanesque dans l’œuvre de Richard Wagner et l’univers de ses passionnés.
Moshe Griebnisch est un célèbre critique wagnérien. Comme tous les ans, il se rend au festival de Bayreuth où ses avis sont attendus avec fébrilité. Après chaque représentation, il tient tribune dans une taverne où l’on se serre pour l’écouter. Tout se déroule comme d’habitude quand survient l’impensable : un jeune inconnu le contredit publiquement avec une insolence inouïe. Comment ose-t-il ? Qui est-il ? Les questions musicales s’avéreront n’être qu’un prétexte : c’est une ancienne et lourde rancœur familiale qui conduit cet inconnu à Bayreuth.
Une fiction virtuose, portée par des joutes verbales jubilatoires et une tension dramatique croissante, qui interroge sur la dualité des êtres.
Biographie de l’auteur
Charlie Roquin est né à Paris où il vit et travaille actuellement. Dans Métadata, son premier roman, il dressait une critique du monde de l’entreprise et de la société de surinformation. Le Roi, paru en 2022 aux éditions du Cherche Midi, raconte l’improbable succès d’un prétendant au trône dans la France contemporaine.

Quelques extraits des critiques de la presse

 

  • La Libre
    Par Charles Roquin, un double meurtre au Festival de Bayreuth
    Charlie Roquin nous donne un roman original, cocktail de musique, de suspens, de wagnérisme et d’humour. Critique de « Les maîtres de Bayreuth ».
    Qui aurait prévu que le Festival de Bayreuth serait, un jour, le théâtre d’un double meurtre ? Personne, bien entendu. Personne, sauf Charlie Roquin, jeune romancier parisien, déjà auteur de deux romans, Metadata, critique du monde de l’entreprise, et Le Roi, dans lequel il imagine le succès d’un prétendant au trône de France, descendant de Charles X. Cette fois, il nous donne un récit d’une imagination diabolique, d’une érudition wagnérienne époustouflante, assaisonné de touches d’humour comme trempées dans la théière d’Agatha Christie. Mon écriture, dit-il, est à la frontière du sérieux et de l’humour, du crédible et de l’absurde.
    Jacques Franck
    L’article sur le site de La Libre
  • Marianne
    On a lu « Les Maîtres de Bayreuth » : combat à mort, deux wagnériens sur le ring
    Pugilat d’intellos lyriques, « Les Maîtres de Bayreuth », le nouveau roman de Charlie Roquin, procède à la savoureuse mise en scène d’un règlement de compte entre musicologues wagnériens. Une peinture drolatique et brillante du microcosme gravitant autour du palais des festivals de Bayreuth.
    2023. La foule se presse à l’entrée du palais des festivals de Bayreuth, en Bavière, où se tient la grand-messe annuelle des amateurs de Wagner. Deux vivants règnent sur les lieux : Petula Stark, la directrice du festival, qui voit sa position menacée depuis que ses choix programmatiques l’ont fâchée avec les puristes ; et Moshe Griebnisch, vieux critique dont les articles sont scrutés, dans le milieu, comme des bulles papales.
    Par Abel Quentin
    Lire la critique sur le site de Marianne
  • Le Figaro
    Les Maîtres de Bayreuth, de Charlie Roquin: le crépuscule du vieux
    CRITIQUE – Un célèbre critique wagnérien habitué du Festival de Bayreuth voit son savoir remis en cause par un jeune inconnu. Musique, suspense et humour sont au rendez-vous.Les œuvres d’art sont des chemins entre les hommes, et Wagner n’est pas le moindre des artistes qui créent une communauté. Qu’est-ce qu’être wagnérien? demande un personnage des Maîtres de Bayreuth. Charlie Roquin nous offre une bouleversante réponse. Pour être apprécié, son roman n’exige en rien de connaître la «cathédrale» du maître mais suscite – c’est l’un de ses bienfaits – un désir de l’explorer.Nous voilà au mythique festival, en compagnie de Moshe Griebnisch qui en connaît l’histoire, les grands moments, l’atmosphère et les usages. Célèbre critique qui sait prendre parti, il vient entendre une nouvelle production du Ring. Après l’événement Chéreau de 1976, un jeune Français «s’est attaqué au monstre», l’avis de Moshe est attendu. Comme chaque année, il tiendra tribune à la taverne des Lapins franconiens. Le rituel pourtant va déraper et au gré d’une série de joutes verbales, le lecteur découvrira, en même temps qu’une histoire de famille, un monde musical qui n’a peur ni de hiérarchiser…
    Par Alice Ferney
    L’article sur le site du Figaro