La première chanteuse noire a chanté sur la scène du Festival de Bayreuth vient de décéder
Voici une revue de presse
Grace Bumbry est morte
« Mon grand modèle était Marian Anderson », racontait Grace Bumbry. « Quand j’avais dix ans, je l’ai entendue en concert dans ma ville natale et elle m’a fait une impression inoubliable, surtout dans La Jeune Fille et la Mort et Le Roi des aulnes [de Schubert]. L’intensité qu’elle y mettait, sa manière de peindre les différents personnages du Roi des aulnes, j’en étais bouleversée. Ça a plus ou moins été mon billet d’entrée dans le monde du théâtre. » Avec sa technique fabuleuse, son timbre de velours et d’or, la sensualité et la puissance dramatique de ses incarnations, la chanteuse s’est montrée plus que digne de son modèle, marquant de son empreinte l’histoire du chant au XXe siècle.
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Grace Bumbry, première chanteuse noire à chanter au Festival de Bayreuth, est morte à 86 ans
Un an plus tard, Grace Bumbry est choisie par Wieland Wagner pour incarner au Festival de Bayreuth la Vénus de Tannhäuser, d’où son surnom de « Vénus noire ».
Indifférente aux réactions racistes dans un milieu alors fermé, Grace Bumbry devient la première personne de couleur à décrocher un rôle majeur à Bayreuth, accédant à la gloire internationale.
« Le public lui offre 30 minutes d’ovation et la troupe est rappelée 42 fois sur scène », raconte le Kennedy Center, qui l’avait distinguée en 2009 en saluant « sa voix unique, sa présence sur scène » et son aisance à changer de registre vocal, de mezzo-soprano à soprano.
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La cantatrice Grace Bumbry, pionnière et icône, s’est éteinte
Elle fait en 1963 ses débuts à Covent Garden, à La Scala et à l’Opéra d’État de Vienne en 1964, au Metropolitan Opera en 1965 puis à Salzbourg et à San Francisco, en 1966. Elle enregistre pour les labels Decca, Deutsche Grammophon, EMI, Philips, Sony Classical et RCA, et se produit sous la baguette des plus grands : Claudio Abbado, Leonard Bernstein, Karl Böhm, Christoph von Dohnanyi, Herbert von Karajan, James Levine, Sir Georg Solti…
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Disparition de Grace Bumbry (1937-2023)
Ses débuts scéniques, au Palais Garnier en 1960 dans le rôle d’Amneris, sont un choc ; la chaleur et la sensualité du timbre, la force de la projection, l’élégance d’une silhouette altière, en font d’emblée un nom incontournable, qui pourra s’appuyer sur une voix géante pour tout se permettre – ou presque : Wagner et Verdi, Norma et Santuzza, Eboli et Turandot, sans oublier le Lied, que des études au Mozarteum de Salzbourg lui avaient fait aimer et comprendre comme peu.
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Mort de Grace Bumbry, cantatrice magnétique à la voix de velours
Elle avait l’aura et tous les attributs d’une star : un glamour insolent, une présence magnétique sur scène et un tempérament volcanique. Et, surtout, la voix du bon Dieu. Une voix somptueuse, de velours sombre et d’airain, dotée d’une projection puissante, aux aigus percutants, aux graves profonds, qui lui aura permis d’incarner, notamment, les grands rôles verdiens, qu’elle a marqués de son empreinte dramatique, bouleversant l’histoire de l’art lyrique au XXe siècle.
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