Conférence-visite peintures d’Emile Fabry à la Monnaie le 3 septembre à 10h30

 

PREMIERE CONFERENCE DE LA SAISON : le samedi 3 septembre à 10h30 à La Monnaie

 

Emile Fabry : les peintures dans les escaliers de la Monnaie

 

« Après la publication de l’histoire de la création des peintures murales d’Emile Fabry dans les Escaliers de la Monnaie ainsi que de leur analyse, nous vous proposons une découverte « in situ ». La Monnaie nous accueille pour nous permettre de rencontrer le travail du peintre dans l’environnement pour lequel il l’avait prévu. Les 11 panneaux qui décorent les cages d’escaliers d’honneur n’auront plus de secrets pour vous, de telle manière que vous pourrez mieux les apprécier lors de vos soirées au théâtre. Fabry avait prévu un programme qu’il a, en partie, gardé secret et qui a demandé un long travail d’enquête pour le reconstituer. Ces peintures, réalisées entre 1907 et 1933, lui ont causé bien des soucis et des démêlés avec l’administration de la Ville de Bruxelles qui prouvent à quel point il tenait à cet ensemble. Elles témoignent de sa connaissance de la pensée antique grecque, mais aussi de sa fréquentation régulière du théâtre et de son approche des auteurs contemporains dont Nietzsche. La Monnaie a été, à cette époque et même avant, du temps de la jeunesse d’Emile Fabry (1865-1966) un grand lieu wagnérien et Fabry y fait allusion dans un programme pictural qui célèbre le poète et le musicien, Apollon et Dionysos, Wagner, Nietzsche et le monde grec. Ces œuvres permettent aussi de dégager l’évolution de sa technique picturale et les idées de l’époque dans le domaine de la peinture murale. On pourrait dire de ces peintures : « Vous qui passez sans me voir… » car, le plus souvent, le spectateur de l’opéra ne les découvre qu’en quittant le théâtre ou en musardant pendant les entractes. Elles s »intègrent cependant dans l’esprit d’un théâtre d’opéra et plus essentiellement dans une vision d’hommage à Richard Wagner. »

 

 

La conférencière, Jacqueline Guisset

 

Après des études de chimie et une expérience utile de près de dix ans en laboratoire, Jacqueline Guisset a entrepris des études d’histoire de l’art. Docteur en Philosophie et Lettres (histoire de l’art), elle a été professeur à l’Ecole supérieure des Arts de l’Image « Le 75 » et a enseigné pendant de nombreuses années à l’Ecole Supérieure des Arts plastiques et visuels de Mons, ainsi qu’à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts visuels de La Cambre. Elle a également donné de nombreuses conférences notamment à la Monnaie.

 

Elle a été commissaire scientifique des expositions Edmond Dubrunfaut – Des murs qui parlent aux Halles Saint Géry en septembre 1999, Emile Fabry symboliste à Woluwe-Saint-Pierre, Une vie à l’opéra – Suzanne Fabry et Edmond Delescluze à la Galerie du Crédit Communal-Dexia, toutes deux au printemps 2000, ainsi que Le Congo et l’art belge 1880-1960 à Woluwe-Saint-Pierre, en 2003, Forces murales un art manifeste Louis Deltour, Edmond Dubrunfaut, Roger Somville, Liège, Musée d’art wallon, 2009 et Edmond Dubrunfaut Non à la guerre Neen aan de oorlog, Breendonk, Mémorial national du Fort de Breendonk, 2010.

 

Auteur de plusieurs monographies, notamment :

  • Edmond Dubrunfaut – Des murs qui parlent, Editions Eder, Bruxelles, 1998,
  • Emile Fabry 1865-1966, Fonds du patrimoine de Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Pierre, 2000,
  • Une vie à l’opéra – Suzanne Fabry et Edmond Delescluze, La Renaissance du Livre – Crédit Communal, Tournai – Bruxelles, 2000,
  • Le château fort d’Ecaussinnes-Lalaing et ses collections, La Renaissance du Livre – Fondation van der Burch, Tournai, 2001,
  • Edmond Dubrunfaut – Métamorphoses du dessin, Eder, Bruxelles, 2002,
  • La Tapisserie contemporaine – un art en devenir, Braine-le-Comte, 2003.
  • Edmond Dubrunfaut 50 Témoignages, Bruxelles, Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire, 2010.
  • Irène Philips, Paris, L’herbe qui tremble, 2012.

 

Directeur scientifique de l’ouvrage collectif Le Congo et l’art belge, La Renaissance du Livre, 2003 et de Forces murales un art manifeste Louis Deltour, Edmond Dubrunfaut, Roger Somville, IHOES, Mardaga, 2009 (prix de l’Enseignement 2014 du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles), elle a aussi participé à la rédaction de plusieurs ouvrages collectifs et catalogues d’exposition tels que La Monnaie wagnérienne, Bruxelles, Cahiers du Gram, 1998 ; La Monnaie symboliste, Bruxelles, Cahiers du Gram, 2003, Art et architectures publics, Liège, Mardaga, 1999 ; Somville – Tapisseries 1945-1999, Liège, Mardaga, 1999 ; Somville Rétrospective 1950-2000, Genève, Office des Nations Unies, 2001 et La Monnaie entre-deux-guerres, Bruxelles, Cahiers du Gram, 2010 et bien d’autres. Spécialiste de la peinture monumentale, elle a publié en 2020 un ouvrage sur Les peintures murales de l’hôtel de ville de Saint-Gilles ainsi qu’un numéro de la Revue du Cercle belge francophone Richard Wagner consacré aux peintures murales d’Émile Fabry à la Monnaie en 2021 et prépare activement un gros volume consacré au site du Cinquantenaire (parution prévue, 2022).

 

 

Réservation obligatoire

Auprès de elizabeth.mollard@cerclewagner.be.

En vous inscrivant, veuillez préciser le nombre de places.

 

Tarifs

Membres : 8 €
Non-membres : 13 €

A payer sur place.