Deuxième brique de l’intégrale des symphonies de Bruckner donnée par le Gewandhaus de Leipzig sous la direction d’Andris Nelsons pour Deutsche Grammophon, voici que parait la 4e symphonie dite « Romantique » couplée avec le Prélude de Lohengrin. La combinaison des symphonies de Bruckner avec des extraits symphoniques des opéras de Richard Wagner est un élément central du cycle qui insiste sur la parenté linguistique des deux compositeurs.

Cet enregistrement sort au moment où le chef letton prend effectivement la succession de Riccardo Chailly comme directeur musical de l’orchestre. Nelsons aime prendre son temps, partir du mystère, de l’absence d’agitation pour monter peu à peu en vagues douces vers la tension d’un désir ardent. Si ce parcours est inscrit dans le Prélude de Lohengrin, on s’y attend moins dans la Romantique de Bruckner. (BvL)