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« Comme dans mon existence je n’ai jamais connu le vrai bonheur de l’amour, je veux élever au plus beau de tous les rêves un monument où, du début à la fin, cet amour s’accomplira cette fois vraiment jusqu’à la saturation », écrit Richard Wagner à Franz Liszt en décembre 1854. Il jette alors les premières esquisses de Tristan und Isolde, un opéra qu’il conçoit comme un ample dialogue entre deux amants, Tristan de Cornouailles et Isolde, une princesse irlandaise promise au roi Marke. Tristan und Isolde est l’hymne wagnérien à l’amour et à la mort : il y ouvre résolument de nouvelles voies sur les plans harmonique, mélodique et esthétique. Ralf Pleger, réalisateur reconnu de films musicaux innovants, ambitionne, en collaboration avec le plasticien Alexander Polzin, une immersion dans l’étroite relation entre texte et musique propre à Wagner. Ce concept donne à Alain Altinoglu toute latitude pour faire résonner la dimension cosmique de cette partition.

Pour en savoir plus notre dossier Tristan und Isolde

  • La fiche de l’opéra avec synopsis, analyse de l’oeuvre, bibliographie
  • Un article L’accord de Tristan, rhétorique ou révolution harmonique ? par Jean-Marc Onkelinx
  • Une conférence de Gilles Remy, Tristan ou la mer infinie du désir, une approche poético-musicale de la Sehnsucht.

 

0219 mai 2019 La Monnaie