L’histoire

À la mort d’Eurydice, Orphée et les bergers d’Arcadie sont inconsolables. D’Amour, Orphée reçoit l’autorisation d’entamer le voyage aux Enfers qui ramènera son aimée à la vie. Charmer les forces souterraines par sa lyre et son chant, puis ne pas se retourner avant d’avoir retrouvé la lumière du jour sont les deux conditions qui lui sont imposées par les dieux…

Le double deuil d’Orphée

Premier ouvrage à marquer la réforme gluckiste, d’abord en italien à Vienne en 1762, puis en français à Paris en 1774 avec une voix de haute-contre, Orphée et Eurydice est le symbole de l’art classique. On y porte la douleur de la double perte de l’être cher. La première est affaire de destin, mais la seconde montre la faiblesse de l’homme qui n’a pas fait confiance aux dieux et s’est perdu lui-même.

Orphée, qui détient son art d’Apollon lui-même, nous offre un chant sublime. Les airs superbes et bouleversants s’enchaînent avec un équilibre parfait et nous emportent dans le tourment de l’âme en deuil. Cette excellence trouvera une résonance dramatique jusque dans le romantique XIXe siècle. Franz Liszt écrira un poème symphonique sur Orphée et Hector Berlioz adaptera pour le Théâtre-Lyrique le mythe mis en musique par Gluck.

C’est cette version que nous présentons sur notre scène dans une superbe coproduction avec plusieurs grands théâtres européens. L’occasion de revivre avec toute la passion qui s’impose un mythe éternel et toujours actuel.

Distribution

Chef d’orchestre Guy Van Waas
Metteur en scène Aurélien Bory

Orphée Varduhi Abrahamyan
Eurydice Mélissa Petit
Amour Julie Gebhart

1826 octobre 2019 Opéra de Liège